Deux pertinents confrères jugent les 100 jours
  • sam, 18/08/2012 - 22:05

Etudes et analyses de saison font part d’ appréciations des premiers pas des membres de l’équipe gouvernementale. Le Soft International a retenu deux d’entre elles qui nous paraissent les plus pertinentes. Ci-après.
LE SOFT INTERNATIONAL N° 1182 DATE LUNDI 17 AOÛT 2012
Après un trimestre d’activités scolaires, la tradition admet que l’élève, l’écolier soit évalué. Du 7 mai au 18 août, le Gouvernement Matata totalise 100 jours d’exercice. C’est donc demain vendredi. Ainsi donc, plus de trois mois après, il est de bon droit que le peuple juge son Gouvernement. Cela procède du principe de contrat social qu’exige la pratique du jeu démocratique. Vingt-six jours seulement après l’investiture de son Gouvernement, soit samedi le 2 juin dernier, Augustin Matata Ponyo présentait au peuple congolais, via la presse, la feuille de route de la mise son équipe.
Très ambitieux, le document retraçait plusieurs objectifs que le Gouvernement des «surdoués» s’était fixés jusqu’en 2016. Par ailleurs, le Premier des 25 «surdoués» ne s’était pas empêché de préciser que parmi ces objectifs, certains devraient être réalisés dans les cent jours de sa gestion. Et, nous y sommes. Parmi ces objectifs à court terme et qui concernent six domaines du secteur public, figurent la gestion du budget et des finances, de la défense et de la sécurité, la politique, la diplomatique et judiciaire. A ces trois premiers domaines s’ajoutent la modernisation des infrastructurès de base, de l’économique et de la gestion des ressources naturelles, le social et l’amélioration des conditions de vie des populations. Ce n’est pas tout. Le Premier ministre Matata Ponyo avait affirmé que son Gouvernement s’attèlerait au rétablissement de la paix dans les zones en conflit. En l’occurrence la partie Est du pays, en proie à la guerre depuis le mois d’avril dernier. Sur le plan de la Défense nationale, l’homme à la célèbre et inséparable cravate rouge s’était engagé à maîtriser les effectifs des FARDC. La poursuite des réformes des institutions de la République pour renforcer l’efficacité de l’appareil de l’Etat, s’était également inscrite en bonne place sur la liste des défis que Matata et ses 24 surdoués devraient relever en cent jours. Quant au volet économique, les efforts de l’Exécutif national consistaient en la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique et en la relance de la croissance et la création de l’emploi. Sans compter, naturellement, la poursuite de la construction et la modernisation des infrastructures de base.

L’EAU, L’ELECTRICITE ET LE TRANSPORT EN COMMUN.
La légitimité d’un Gouvernement à Kinshasa s’évalue essentiellement par rapport au social. La population, qui n’a que faire des théories savantes et des mots techniques, attend avec impatience des solutions concrètes à ses multiples problèmes de desserte en énergie, au transport en commun. `
Dans ce domaine précis, du reste l’un des plus importants, Augustin Matata Ponyo ambitionnait d’améliorer les conditions de vies des populations. Objectifs fixés: un meilleur approvisionnement en eau par la Regideso et l’amélioration de la qualité de service de la Société nationale d’électricité. En matière de transport en commun, le combat annoncé du Gouvernement avait pour cible les minibus de marque Mercedes 207, surnommés «Esprit de mort». Très sûr de lui, Matata avait annoncé que le transport en commun était pris en compte dans son programme. «Le processus d’appel d’offre pour l’acquisition de bus a déjà été lancé. Nous ne voulons pas tomber dans le piège d’hier ou d’avant-hier, celui d’acheter des bus que l’on ne pourra utiliser que pendant deux mois», avait précisé le tout premier Premier ministre du second quinquennat de Kabila.
Parfois, on est à la fois coupable et en même temps victime de ses mots. Cent jours peuvent ne pas être suffisants pour apprécier du Gouvernement. Cependant, si les Congolais se livrent à cet exercice, c’est parce que Premier ministre lui-même l’annonçait en mi-mot lorsqu’il avait parlé d’objectifs à atteindre au terme de cent jours.
Quelle est la cote que les Congolais attribuent à leur Premier ministre? S’il faut puiser dans le jargon académique, on dirait que le relevé de cotes d’Augustin Matata présente beaucoup de rouges en certains domaines et de pertes de note.
Néanmoins, le surdoué Matata a obtenu une moyenne sur le plan de la gestion de Finances publiques. Mais cette austérité qui passe pour une rigueur pour la rigueur a malheureusement un impact négatif sur la vie de populations.
L’argent ne circule presque pas. On se trouve dans une situation déflationniste qui ne semble rien apporter de substantiel au social. Toujours sur le plan social, le retour d’une paix durable dans l’Est du pays demeure encore hypothétique. Du moins pour l’instant. Certes, des efforts diplomatiques perceptibles sont entrepris dans ce sens, tant le Gouvernement a levé l’option d’une résolution politique de cet énième conflit armé dans le Kivu. Une chose est vraie. Face à la délicatesse et à la complexité de la situation de l’Est du pays, il serait hasardeux d’attendre son dénouement en cent jours d’un Gouvernement qui venait à peine de prendre la gestion des affaires de l’Etat. D’où, une excuse pour les «surdoués». Toujours sur le plan social, Augustin Matata Ponyo Mapon obtient encore une deuxième moyenne en ce qui concerne la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Les efforts fournis dans ce secteur ont débouché sur une paie dans de meilleurs délais.
En tout cas, on n’observe plus des mois de 50 jours ou plus, auxquels s’étaient habitués les agents et fonctionnaires de l’Etat. Mais, que dire de l’eau et de l’électricité? C’est encore ici un secteur de grande pondération pour l’Exécutif national. Il semble que là, les Kinois donnent à Matata une cote en-dessous de la moyenne. Dans la plupart des quartiers de Kinshasa, l’eau potable demeure une denrée rare et donc inaccessible. Il en est de même pour l’énergie électrique. A Kinshasa, quand le soleil se couche, les groupes électrogènes prennent la relève. Dans certains quartiers, les lampes chinoises constituent la principale source d’énergie qui éclaire les maisons. Par ailleurs, dans les rares quartiers bénéficiant des services de la Société nationale d’électricité ou Société nationale d’électricité limitée (SNEL), c’est selon, le courant arrive tard dans la nuit pour repartir aux premières heures de la matinée.
Généralement, c’est un courant qui est lancé pendant que la population dort. Avec tous les risqués d’un incendie qui pourrait résulter d’un court-circuit.
Pas une seule grande artère de Kinshasa sans un minibus «Mercedes 207». Bien que mal-aimés, ces engins d’un certain âge importés d’Europe demeurent encore les principaux moyens de transport en commun à Kinshasa. Une moindre grogne de ces transporteurs privés suffit pour paralyser la vaste métropole congolaise. Et, pour éviter que pareille situation n’arrive, Augustin Matata avait annoncé l’arrivée, à Kinshasa, d’un premier lot de 200 bus neufs pour contourner les minibus «207», que les Kinois, non sans lyrisme de mauvais aloi, ont surnommé «esprit de mort».
Cent jours après, les bus promis tardent à arriver. La population à bout de patience, n’y croit même plus. Moralité: les «Mercedes 207» trônent en maîtres sur les grandes routes de la capitale. Même si Matata Ponyo avait souligné que chaque ministre sera responsable des actions de son ministère devant la nation congolaise, il endosse néanmoins la responsabilité des contreperformances de ses ministres qui ne décollent pas.
LAUREL KANKOLE
In Forum des As daté
du jeudi 16 août 2012.

Des résultats oui, il y en a eu
Après ses premiers pas prometteurs aux Relations avec le Parlement, Richard Muyej enfile avec bonheur le costume du premier flic de la République!
Dans ce ministère aussi prestigieux que délicat, Muyej Mangez a su faire ses cents premiers pas.
L’homme a déjà posé ses marques du côté de la Police nationale congolaise. On l’a vu plus d’une fois instruire la haute hiérarchie de la PNC dans le sens de plus de discipline, de rigueur et de respect du citoyen dans le chef des policiers.
Les portes du cabinet du ministre de l’Intérieur sont grandement ouvertes.
L’homme reçoit des Congolais de tous les horizons et se montre réceptif aux idées nouvelles. Tout le monde garde en mémoire cette audience accordée à la communauté tutsie de Kinshasa qui a sans doute coupé l’herbe sous les pieds de ceux qui ne rêvaient que de détourner le ressentiment légitime des Congolais contre le pouvoir rwandais. Pourvu que ça dure!
S’il est de bon ton de tirer sur la diplomatie congolaise, il serait cependant intellectuellement malhonnête de ne pas relever un léger mieux sur ce front. En témoigne, les lignes diplomatiques qui bougent dans le dossier «agression rwandaise». Pour une fois depuis le déclenchement de la vague de guerres sous-traitées par le pouvoir de Kigali, la communauté internationale désigne clairement le Rwanda comme sponsor de la rébellion au Kivu. A la suite du rapport des experts de l’Onu, des capitales connues pour leur soutien au régime post-génocide, suspendent ou gèlent leur coopération avec Kigali.
Un revirement de situation à mettre en partie au crédit de la diplomatie congolaise. D’autre part, la perspective de plus en plus certaine de la tenue du sommet de la Francophonie assortie de l’arrivée du Président français est d’ores et déjà une victoire diplomatique pour le Gouvernement congolais.
Certes, l’architecte de cette success story est le Raïs en personne. Mais, l’un des artisans de cette embellie est bien le ministre Raymond Tshibanda. Entre deux avions, le chef de la diplomatie congolaise vole de capitale en capitale pour porter le message congolais. Heureusement que Raymond Tshibanda a pour vice-ministre des Affaires étrangères un homme multidimensionnel pétri d’expériences dans la gestion des dossiers. Me Célestin Tunda ya Kasende est, en effet, dans les rouages de l’Etat, les arcanes du barreau, les dédales de la politique congolaise, le secteur du pétrole... voici près de trente ans.
Au Genre, Famille et Enfants, dynamique jusqu’au bout des ongles, Marie-Ange Lukiana a laissé le fauteuil à une dame de la même veine qu’elle.
Géneviève Inagosi n’a pas eu de mal à troquer le micro contre le stylo-feutre ministériel.
Au bout de cent jours, la nouvelle ministre du Genre a déjà marqué son territoire. Sa culture journalistique la prédisposait au terrain et au contact. Un atout précieux pour un ministère où les descentes sur le terrain renseignent mieux que de longs rapports administratifs à consommer dans son bureau douillet de l’avenue Lukusa à la Gombe. Geneviève Inagosi a été vue à Kinshasa, mais aussi dans cet Est où la question de la femme et de l’enfant se pose avec acuité.

BANZA, MENDE, BAHATI ET KIN-KIEY, LE QUATUOR DE VIEUX BRISCARDS DE LA POLITIQUE.
Le Gouvernement Matata aura beau être estampillé «technocrate», il n’en demeure pas moins vrai que quelques professionnels de la politique en font partie.
C’est le cas de Banza Mukalay. A la tête du méga-ministère qui va des Sports à la Culture, en passant par la Jeunesse, Banza Mukalay ne chôme pas.
Il a déjà entrepris de faire de la culture de l’épicentre de la Révolution de la modernité, une initiative en ce sens ne saurait tarder. Toujours égal à lui-même, Lambert Mende n’a pas eu de temps d’observation. Reconduit dans son secteur de prédilection, le porte-parole de tous les temps est constamment sur la brèche. Mende, c’est l’antidote au déficit de la communication si souvent décrié. C’est avec la même aisance qu’il s’affaire à donner un contenu à la dimension «Initiation à la nouvelle citoyenneté» ajoutée à son ministère.
Politicien de tout son être, Bahati Lukwebo fait déjà bouger les lignes au ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale. Surfant sur le dynamisme des dirigeants de l’INPP, l’ancien animateur en chef de la Société civile s’est déjà attaqué au délicat dossier de la location des immeubles de l’INSS et de l’INPP. Un vrai cocktail explosif. Nombre d’appartements INSS étant occupés par de grosses légumes ou leurs dépendants. Il a aussi amorcé le processus de prise en charge sociale des travailleurs. La fameuse Sécu. Au bout de cent jours, on peut tout reprocher à Bahati sauf d’avoir osé.
Ça bouge aux PT-NTIC! Ici, le bien faire est assorti du faire savoir. Du coup, la visibilité et donc la lisibilité de l’action de Kin-kiey est garantie. Féru des nouvelles technologies, curieux comme sait l’être tout bon journaliste, le ministre PA des PT-NTIC n’aura pas attendu longtemps pour imposer sa marque. Fibre optique, portail électronique, code 243, le ton était donné dès l’entame du mandat de Matata. Kin-kiey est au cœur de la «Révolution de la modernité».
PLus généralement. le quatuor Banza, Mende, Bahati et Kin-kiey passe pour la caution politique au cabinet de l’ultra technocrate Matata.
Cent jours après l’avènement du Gouvernement Matata, il est des ministres qui n’arrivent pas à faire oublier leurs prédécesseurs.
C’est le cas de la ministre de la Justice, Wivine Mumba. La nouvelle garde de sceaux n’est pas encore très connue - c’est un euphémisme - du public. Pourtant, elle chapeaute un ministère régalien. Ce n’est pas tout. La justice est, conjoncture oblige, aux confluents de la quasi-totalité des activités du Gouvernement.
De l’assainissement du climat des affaires à la lutte contre l’insécurité - phénomène Kuluna - en passant par la moralisation de la vie publique. C’est donc un large spectre que couvre le ministre de la Justice et Droits humains.
En 100 jours de gouvernance, Madame la ministre n’a pas été très en vue sur ces différents fronts. Une discrétion qui contraste avec le dynamisme de Luzolo Bambi qui, à lui seul, incarnait à la fois la Justice et les Droits humains.
Difficile de ne pas le constater. Le secteur industriel est en train d’être tiré, de son coma profond, Sidérurgie de Maluku, Cimenterie nationale (CINAT), biscuiterie de Kananga... ces unités industrielles pourraient revenir bientôt à la vie. Aussitôt installé à l’Industrie, Petites et Moyennes entreprises, Rémy Musungayi a fait le tour du propriétaire. Pas seulement pour constater les dégâts devant les caméras mais surtout pour agir.
Ce ministre a agi très vite. Des moyens commencent à être mobilisés pour remettre sur le rail le secteur industriel, épine dorsale de la révolution de la modernité. S’il continue sur la même lancée, Remy Musungayi pourrait être l’homme par qui le miracle de la résurrection de nos unités industrielles est arrivé.
Aux Affaires foncières, un ministre connu pour sa compétence a certes remplacé un jeune loup qui a fait bouger les lignes. Cependant, 100 jours après l’avènement du Gouvernement Matata, l’esprit Maj hante encore ce ministère. Ce jeune ministre, qui a fait des Affaires foncières un département en vue au sein du Gouvernement. Innovation, réformes, descente tous azimut sur le terrain, communication, Maj Kisimba avait joué sur tous ces leviers pour bousculer le conservatisme qui enserrait ce ministère. Puisse son successeur, dont la rigueur ne fait pas de doutes, s’inspirer de son prédécesseur Continuité des services publics de l’Etat oblige.

JOSE NAWEJ
In Forum des As daté du jeudi 16 août 2012.

Après ses premiers pas prometteurs aux Relations avec le Parlement, Richard Muyej enfile avec bonheur le costume du premier flic de la République!
Dans ce ministère aussi prestigieux que délicat, Muyej Mangez a su faire ses cents premiers pas.
L’homme a déjà posé ses marques du côté de la Police nationale congolaise. On l’a vu plus d’une fois instruire la haute hiérarchie de la PNC dans le sens de plus de discipline, de rigueur et de respect du citoyen dans le chef des policiers.
Les portes du cabinet du ministre de l’Intérieur sont grandement ouvertes.
L’homme reçoit des Congolais de tous les horizons et se montre réceptif aux idées nouvelles. Tout le monde garde en mémoire cette audience accordée à la communauté tutsie de Kinshasa qui a sans doute coupé l’herbe sous les pieds de ceux qui ne rêvaient que de détourner le ressentiment légitime des Congolais contre le pouvoir rwandais. Pourvu que ça dure!
S’il est de bon ton de tirer sur la diplomatie congolaise, il serait cependant intellectuellement malhonnête de ne pas relever un léger mieux sur ce front. En témoigne, les lignes diplomatiques qui bougent dans le dossier «agression rwandaise». Pour une fois depuis le déclenchement de la vague de guerres sous-traitées par le pouvoir de Kigali, la communauté internationale désigne clairement le Rwanda comme sponsor de la rébellion au Kivu. A la suite du rapport des experts de l’Onu, des capitales connues pour leur soutien au régime post-génocide, suspendent ou gèlent leur coopération avec Kigali.
Un revirement de situation à mettre en partie au crédit de la diplomatie congolaise. D’autre part, la perspective de plus en plus certaine de la tenue du sommet de la Francophonie assortie de l’arrivée du Président français est d’ores et déjà une victoire diplomatique pour le Gouvernement congolais.
Certes, l’architecte de cette success story est le Raïs en personne. Mais, l’un des artisans de cette embellie est bien le ministre Raymond Tshibanda. Entre deux avions, le chef de la diplomatie congolaise vole de capitale en capitale pour porter le message congolais. Heureusement que Raymond Tshibanda a pour vice-ministre des Affaires étrangères un homme multidimensionnel pétri d’expériences dans la gestion des dossiers. Me Célestin Tunda ya Kasende est, en effet, dans les rouages de l’Etat, les arcanes du barreau, les dédales de la politique congolaise, le secteur du pétrole... voici près de trente ans.
Au Genre, Famille et Enfants, dynamique jusqu’au bout des ongles, Marie-Ange Lukiana a laissé le fauteuil à une dame de la même veine qu’elle.
Géneviève Inagosi n’a pas eu de mal à troquer le micro contre le stylo-feutre ministériel.
Au bout de cent jours, la nouvelle ministre du Genre a déjà marqué son territoire. Sa culture journalistique la prédisposait au terrain et au contact. Un atout précieux pour un ministère où les descentes sur le terrain renseignent mieux que de longs rapports administratifs à consommer dans son bureau douillet de l’avenue Lukusa à la Gombe. Geneviève Inagosi a été vue à Kinshasa, mais aussi dans cet Est où la question de la femme et de l’enfant se pose avec acuité.

BANZA, MENDE, BAHATI ET KIN-KIEY, LE QUATUOR DE VIEUX BRISCARDS DE LA POLITIQUE.
Le Gouvernement Matata aura beau être estampillé «technocrate», il n’en demeure pas moins vrai que quelques professionnels de la politique en font partie.
C’est le cas de Banza Mukalay. A la tête du méga-ministère qui va des Sports à la Culture, en passant par la Jeunesse, Banza Mukalay ne chôme pas.
Il a déjà entrepris de faire de la culture de l’épicentre de la Révolution de la modernité, une initiative en ce sens ne saurait tarder. Toujours égal à lui-même, Lambert Mende n’a pas eu de temps d’observation. Reconduit dans son secteur de prédilection, le porte-parole de tous les temps est constamment sur la brèche. Mende, c’est l’antidote au déficit de la communication si souvent décrié. C’est avec la même aisance qu’il s’affaire à donner un contenu à la dimension «Initiation à la nouvelle citoyenneté» ajoutée à son ministère.
Politicien de tout son être, Bahati Lukwebo fait déjà bouger les lignes au ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale. Surfant sur le dynamisme des dirigeants de l’INPP, l’ancien animateur en chef de la Société civile s’est déjà attaqué au délicat dossier de la location des immeubles de l’INSS et de l’INPP. Un vrai cocktail explosif. Nombre d’appartements INSS étant occupés par de grosses légumes ou leurs dépendants. Il a aussi amorcé le processus de prise en charge sociale des travailleurs. La fameuse Sécu. Au bout de cent jours, on peut tout reprocher à Bahati sauf d’avoir osé.
Ça bouge aux PT-NTIC! Ici, le bien faire est assorti du faire savoir. Du coup, la visibilité et donc la lisibilité de l’action de Kin-kiey est garantie. Féru des nouvelles technologies, curieux comme sait l’être tout bon journaliste, le ministre PA des PT-NTIC n’aura pas attendu longtemps pour imposer sa marque. Fibre optique, portail électronique, code 243, le ton était donné dès l’entame du mandat de Matata. Kin-kiey est au cœur de la «Révolution de la modernité».
PLus généralement. le quatuor Banza, Mende, Bahati et Kin-kiey passe pour la caution politique au cabinet de l’ultra technocrate Matata.
Cent jours après l’avènement du Gouvernement Matata, il est des ministres qui n’arrivent pas à faire oublier leurs prédécesseurs.
C’est le cas de la ministre de la Justice, Wivine Mumba. La nouvelle garde de sceaux n’est pas encore très connue - c’est un euphémisme - du public. Pourtant, elle chapeaute un ministère régalien. Ce n’est pas tout. La justice est, conjoncture oblige, aux confluents de la quasi-totalité des activités du Gouvernement.
De l’assainissement du climat des affaires à la lutte contre l’insécurité - phénomène Kuluna - en passant par la moralisation de la vie publique. C’est donc un large spectre que couvre le ministre de la Justice et Droits humains.
En 100 jours de gouvernance, Madame la ministre n’a pas été très en vue sur ces différents fronts. Une discrétion qui contraste avec le dynamisme de Luzolo Bambi qui, à lui seul, incarnait à la fois la Justice et les Droits humains.
Difficile de ne pas le constater. Le secteur industriel est en train d’être tiré, de son coma profond, Sidérurgie de Maluku, Cimenterie nationale (CINAT), biscuiterie de Kananga... ces unités industrielles pourraient revenir bientôt à la vie. Aussitôt installé à l’Industrie, Petites et Moyennes entreprises, Rémy Musungayi a fait le tour du propriétaire. Pas seulement pour constater les dégâts devant les caméras mais surtout pour agir.
Ce ministre a agi très vite. Des moyens commencent à être mobilisés pour remettre sur le rail le secteur industriel, épine dorsale de la révolution de la modernité. S’il continue sur la même lancée, Remy Musungayi pourrait être l’homme par qui le miracle de la résurrection de nos unités industrielles est arrivé.
Aux Affaires foncières, un ministre connu pour sa compétence a certes remplacé un jeune loup qui a fait bouger les lignes. Cependant, 100 jours après l’avènement du Gouvernement Matata, l’esprit Maj hante encore ce ministère. Ce jeune ministre, qui a fait des Affaires foncières un département en vue au sein du Gouvernement. Innovation, réformes, descente tous azimut sur le terrain, communication, Maj Kisimba avait joué sur tous ces leviers pour bousculer le conservatisme qui enserrait ce ministère. Puisse son successeur, dont la rigueur ne fait pas de doutes, s’inspirer de son prédécesseur Continuité des services publics de l’Etat oblige.
JOSE NAWEJ
In Forum des As daté
du jeudi 16 août 2012.

Plus précisément une dizaine ont réussi à l’examen de passage sur base des actions réelles et non seulement médiatiques menées dans leurs secteurs respectifs. En tout état de cause, ces dix ministres retenus par l’enquête ont montré de quoi ils sont capables au bout de ces 100 jours.
Les 10 bénéficient donc d’un préjugé favorable pour répondre au mot d’ordre leur donné par le Chef de l’Etat qui n’a pas besoin des ministres qui se prélassent dans leur bureaux feutrés mais plutôt des hommes de terrain. Qu’en est-il des autres? En tout cas le fait de ne pas se retrouver dans le top 10 des ministres ne veut aucunement dire qu’ils ont démérité. Loin de là. Ils ont du reste encore la possibilité d’exceller au cours du prochain trimestre. Par ailleurs est-il besoin de relever qu’au cours de ces trois mois d’exercice, le gouvernement Matata a évolué dans un contexte troublé, fait de guerre à l’est du pays empreinte de menace de balkanisation. Sur le plan interne, le gouvernement a fait face à la méfiance de la classe politique toutes tendances confondues. Dans des cabinets ministériels par exemple, l’ambiance était au deuil car il n’y a eu ni salaires ni frais de fonctionnement. La disette était perceptible à mille lieux.
C’est dans ces conditions particulièrement difficiles que les dix ministres ont brillé. Chapeau bas. Quant au Premier ministre Matata lui-même, des chantiers comme le programme agricole, l’assainissement de la ville de Kinshasa et le contrôle des effectifs des fonctionnaires de l’Etat par la bancarisation de la paie sont à mettre à son actif. Il faudra aussi y ajouter la stabilité du cadre macro-économique malgré le lancement dans le circuit économique des billets à valeur faciale élevée. Toutefois, ce beau tableau n’annihile pas un défi auquel fait face le gouvernement. Qui est de transformer ce cadre macro-économique en vécu quotidien de la population. Cette publication de New Trends n’a pas tenu compte des apparitions des ministres sur différentes chaînes de télévisions. Elle n’a pas tenu compte de différentes publications, concernant les membres du gouvernement. Parce que les plus en vue ne sont toujours pas les plus efficaces. Ce classement s’est basé sur l’impact social de différentes décisions prises et de différentes actions menées. Ceux qui sont cités dans les lignes qui suivent ont contribué, à des degrés différents, à l’amélioration des conditions de vie des compatriotes. A des pourcentages différents, la rédaction de New Trend a bénéficié de la contribution de ses lecteurs et des populations de différentes couches. Certes, tout le monde ne sera pas d’accord avec la Rédaction, mais le parcours intégral de l’article permettra au lecteur sceptique de trouver des réponses à ses questions fondamentales.

MUKOKO SAMBA, L’INNOVATEUR.
Il a apporté de l’innovation au sein du ministère du budget. A son arrivée à la tête de ce Ministère, il a émis un principe: l’on ne pouvait pas améliorer la rémunération des fonntionnaires de l’Etat sans maîtriser l’effectif de ceux qui travaillent effectivement. Des fictifs font dépenser au Gouvernement des sommes colossales. Et l’unique manière efficace de mettre fin à cette situation était la paie des fonctionnaires de l’Etat par voie bancaire. Cela en vue d’éviter les aventures des comptables qui disparaissaient avec les salaires de leurs pairs. A cela s’ajoute la lutte contre la corruption pour que soient renflouées les caisses de l’Etat.
Et Daniel Mukoko a fait de ces réalités son cheval de bataille. Et les résultats à court terme sont encourageants. Désormais, chaque agent et fonctionnaire de l’Etat sera muni d’une carte électronique à présenter à sa banque commerciale. Cette carte électronique reprend le nom du bénéficiaire et un mot de passe personnel composé de quatre lettres. Au lieu de passer de longs temps dans les salles d’attente climatisées des banques commerciales ou dehors sous le soleil et parfois toute la journée, pour être payé, l’agent de l’Etat aura tout simplement à introduire sa carte électronique dans des appareils placé devant les banques commerciales. Il forme son numéro avec son mot de passe personnel, tout en prenant le soin de mentionner le montant dont il veut retirer. Jusqu’au 31 décembre 2012, si les choses évoluent normalement, tout le monde sera payé à la banque avec la carte électronique.
Désormais, l’argent que recevait des fictifs devra contribuer à l’amélioration de l’enveloppe salariale de ceux qui travaillent effectivement. Daniel Mukoko a pris aussi une part active à l’élaboration des stratégies qui ont été mises en place pour garder stable le cadre macro économique et les prix des biens de première nécessité, à la sortie des billets à valeur faciale élevée, l’hécatombe attendue par certains n’a pas eu lieu. Ces éléments réunis ont concouru à la sélection du Vice-premier ministre et ministre du Budget dans le top 10.

LAMBERT MENDE, LE DEFENSEUR DE L’IMAGE DU PAYS.
Certains néocolonialistes se sont fixés pour objectif de ternir l’image de la R-dC à travers le monde. Et ils utilisent les médias internationaux pour atteindre cet objectif. Face à cette situation, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement et ministre ayant dans ses tâches la nouvelle citoyenneté, a pris à cœur le combat de rétablir la vérité. Avec un langage direct et sincère, le porte-parole à travers des conférences de presse a dissuadé et démantelé ce bloc, qui du reste ne s’est pas encore avoué vaincu.
Le pays est en guerre et Lambert Mende est la pièce maîtresse de cette communication de guerre. Il a donné de la voix pour encourager les militaires au front, appeler les compatriotes à se mobiliser pour faire échec au projet macabre visant la balkanisation de la R-dC.
Ministre en charge de la nouvelle citoyenneté, il a soulagé la douleur des chauffeurs et voyageurs qui empruntent la route du Bandundu. Il a fait supprimer, au cours d’une mission, toutes les barrières qui constituaient une tracasserie pour les usagers de cette route. L’impact de cette action sur les personnes concernées est immense.

TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA, LE RESTAURATEUR.
Les pays qui dominent la bonne exploitation du secteur des télécommunications et de nouvelles technologies de l’information et de la communication se révèlent des géants qui assoient des économies prospères et en continuelle expansion, tandis que ceux qui loupent la «révolution de la modernité» qui y est en cause deviennent des nains exploitables à souhait par les nantis.
Kin-kiey Mulumba s’était fixé pour objectif d’accélérer les travaux qui, devraient permettre à la R-dC d’accéder à la fibre optique, de sortir de l’ornière les postes et télécommunications de la R-dC et de contrôler les entreprises de télécommunications. Il a restauré la confiance avec les opérateurs des entreprises de se secteur. Il a mobilisé les entreprises de télécommunication pour qu’elles s’impliquent afin que le numéro vert de la police devienne une réalité. Cela devrait assouplir l’intervention de la police. En outre, il veut renflouer les caisses de l’Etat. C’est ce qu’il a fait en vendant à des prix qui conviennent des services de l’Etat dans le secteur dont il est responsable. Il a trouvé une solution pour mettre fin aux structures qui font passer certains appels émis de l’étranger comme ceux qui partent de la RDC.

JUSTIN KALUMBA, LE DETERMINE.
Il a été placé à la tête d’un ministère à problème. Le secteur aérien est considéré comme l’un des plus dangereux en Afrique, le transport en commun dépend des privés, le gouvernement ne disposant pas des sociétés de transports conséquentes. Mais des premières mesures prises ont donné le signal positif au secteur. Il a pris une batterie de mesures pour améliorer la situation. Il a été décidé de la commande de 200 bus par une procédure d’extrême urgence. Ils ont aussi pris la résolution de réparer les bus des sociétés publiques existantes (City Train et Stuc) pour accroître l’offre en transport public. La Société commerciale de transport et ports (Sctp) devra faire désormais cinq rotations par jour au lieu de trois. Pour ce faire, en plus de l’axe Gare centrale-aéroport de Ndjili, l’axe gare centrale-Kinsuka devra être restauré. Aujourd’hui, la quasi-totalité de ces décisions sont exécutées. Au terme d’un contrat de 27 millions de dollars américains signé jeudi 9 août à Kinshasa, l’entreprise Tractafrique Motors Sprl va fournir au gouvernement deux cents bus de cinquante cinq places assises, dans six mois exactement. Selon le ministre des Transports et Voies de communication, le gouvernement compte créer une entreprise privée pour gérer ces bus affectés au transport en commun dans la ville province de Kinshasa. Pour Justin Kalumba, le gouvernement opte pour une gestion «totalement privée de ces bus parce que le modèle de gestion publique n’a pas été concluant». Pendant les six mois qui vont précéder la mise en circulation de ces bus, le gouvernement compte régler toutes les questions fiées à la mise en circulation de ces véhicules, notamment la tarification et les itinéraires à travers la ville. En ce qui concerne le secteur aérien, il a demandé notamment à l’Autorité de l’aviation civile (Aac) de clouer au sol, immédiatement après un contrôle technique, tous les avions qui ne remplissent pas les conditions de navigabilité.

KASWESHI, L’IMPERTURBABLE.
Le ministre qui, dans la législature passée, ne s’occupait que des infrastructures, travaux publics et reconstruction, n’a rien perdu de sa rigueur et de sa détermination, même si on a ajouté dans ses attributions, le ministère de l’aménagement du territoire, urbanisme et habitat. Il est tout le temps sur le terrain, dans différents chantiers pour vérifier l’application des instructions et la qualité du travail.
Là où les travaux rendent difficile le déplacement des populations, il a organisé des réunions pour qu’une solution efficace soit trouvée. Il apparaît comme la plaque tournante de la reconstruction et de la modernisation de la RDC. Il a, pour l’assainissement de l’habitat, mis en place des lois et recommandations appropriées pour que ce secteur apporte des solutions aux différentes situations décriées dans ce domaine. Ces recommandations sont issues de la première table ronde sur l’habitat, qui a réuni experts et ministres provinciaux.

TSHIBANDA, L’HOMME DES SITUATIONS DIFFICILES.
Il prend ses fonctions alors que la R-dC était confrontée à deux problèmes importants: la guerre dans le Nord Kivu et une campagne internationale menée par certaines personnes et organisations qui voulaient annuler la tenue du IVXème sommet de la Francophonie.
Il a, pour trouver une solution à la situation sécuritaire de l’est, parcouru les pays de la région pour que la cause de la R-dC soit entendue. Il a aussi fait le déplacement de New York et de Paris pour que les partenaires du Rwanda mettent la pression sur ce pays voisin qui soutient les mouvements rebelles. Alors que le Rwanda avait sorti le grand jeu pour étouffer la publication du rapport des Nations Unies prouvant son soutient aux mutins, le patron de la diplomatie a mis en place les mécanismes pour contrer cette diplomatie offensive Rwandaise. La R-dC a obtenu gain de cause.
Et certains partenaires du Rwanda dans le domaine économique et militaire, comme les Etas Unis, l’Allemagne, le Pays Bas, la Grande Bretagne, ont suspendu leur aide au Rwanda. Ce qui du reste est une victoire de la diplomatie congolaise. Il est parvenu à démentir les différentes affirmations de certaines personnalités et organisations qui discréditaient la R-dC. Il a convaincu les différents pays membres de la Francophonie et a déjoué les pièges des détracteurs de ce sommet.

MAKER MWANGU, LE CONVAINCANT.
L’un des rares ministres à avoir pris part à tous les gouvernements de la première et de la IIème législature de la IIIème République, Maker Mwangu Famba fait l’unanimité quand à sa manière de gérer l’EPSP. Cette année, il a battu le record dans le processus de publication des résultats des examens d’Etat. Deux semaines ont suffi pour que les élèves finalistes soient en possession de leurs résultats. Sa méthode de travail convainc même ceux qui ne partagent pas la même philosophie politique avec lui. En outre, il est entrain d’adapter le système de l’enseignement primaire et secondaire au contexte actuel de la vie. Il a instauré le système de concours de la dictée au sein des écoles primaires d’abord dans la ville de Kinshasa. Les autres provinces pourront aussi bénéficier de cette expérience.

MODESTE BAHATI, L’HOMME DETERMINE.
Il a pris la résolution de remettre l’INSS dans ses droits en s’attaquant à ceux qui jusque là, paraissaient comme des intouchables. Tous les occupants illégaux des immeubles appartenant à l’Institut national de sécurité sociale (INSS) «seront sanctionnés conformément à la loi», avait-il menacé, à l’issue d’une visite du patrimoine immobilier de l’INSS à Kinshasa, Cette visite intervenait après l’expiration du délai accordé aux occupants illégaux des ces immeubles pour régulariser leur situation. Les frais de ces loyers serviront en priorité à restaurer tous ces bâtiments, maisons ainsi qu’appartements et une bonne partie devrait aller tout droit au paiement des prestataires. Pour lui, les retraités doivent sentir que c’est leur investissement et les retombées doivent leur revenir. Aujourd’hui, l’INSS a eu gain de cause. Il a aussi, le 26 juillet, donné aux employeurs du secteur privé trente jours pour s’affilier et affilier leur personnel à l’Institut national de sécurité sociale et à l’Institut national de préparation professionnelle. Il veut, par cette décision, faire respecter le code de travail et assainir ce secteur.

LOUISE MUNGA, LA DAME DE FER.
Elle a, sous l’impulsion du Premier ministre, décidé d’auditer trois entreprises publiques, la Congolaise des hydrocarbures (Cohydro), les Lignes aériennes congolaises (Lac) et la Régie des voies aériennes (RVA). Le gouvernement a relevé des défaillances dans la gestion de ces entreprises. Le gouvernement voulait savoir comment les dirigeants de LAC ont procédé à la vente d’un terrain de l’entreprise situé sur le boulevard du 30 juin, comment le marché a été passé, le prix de ce terrain et l’utilisation de ce fonds. En ce qui concerne la Régie des Voies Aériennes, depuis le 31 mars 2009, le gouvernement avait mis en place le go pass ou IDEF. Le gouvernement voudrait connaître l’affectation des recettes produites par la taxe de fonds de développement pour les infrastructures aéroportuaires fixée à 10 USD pour les vols internes, et à 50 USD pour les vols internationaux.
Ces fonds qui sont prélevés auprès de voyageurs devraient permettre à la Régie des Voies Aériennes de réhabiliter et de moderniser les infrastructures. Le gouvernement voudrait connaître la nature des contrats que la Cohydro signe avec des entreprises pétrolières privées. Par ailleurs, la ministre Louise Munga a promis des audits dans toutes les entreprises du portefeuille. Au total 23 entreprises seront auditées pour permettre au - gouvernement de redresser leur fonctionnement et la bonne gestion des finances publiques et la transparence. L’on peut ainsi renflouer les caisses de l’Etat.

PATRICE KITEBI, LE CONTINUATEUR.
La stabilité du cadre macro économique et la mobilisation des recettes pour la reconstruction de la 1 République, tel est l’héritage que Matata Ponyo, alors ministre des Finances a légué au ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi Kibol M’Vul. Ce dernier a fait de la lutte contre la fraude fiscale sous toutes ses formes, son principal objectif. Il veut voir le gouvernement mobiliser, dans le cadre du budget relatif à la législature actuelle, 48 milliards USD étalés sur cinq ans, soit près de 10 milliards de dollars par an. Aujourd’hui, le taux de change est stable. Les réserves internes sont en hausse.
Sur le plan de la gestion des finances publiques, le cap est maintenu pour la stabilité du cadre macro-économique, grâce à la prudence des gestions économiques. Il a aussi organisé avec succès, du 1er au 2 août, l’édition 2012 du Caucus africain.
Cette instance rassemble les ministres des Finances et Gouverneurs de Banques centrales des pays africains. L’un des objectifs de ce Caucus africain de 2012 consiste à rassembler les bailleurs de fonds et recevoir les financements de ces institutions financières internationales, afin d’amorcer les processus de développement dans les différents secteurs de la vie nationale. Cet événement de grande portée diplomatique a permis de vendre l’image du pays, et de faire voir les efforts du gouvernement à travers tous les secteurs de la vie nationale.
In New Trends du lundi 13 août 2012. –

LEGENDE :
De g. à dr., les VPM Mukoko Samba, Lambert Mende, Kin-kiey Mulumba, Raymond Tshibanda. LE SOFT NUMERIQUE.

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