Montée en puissance de pression dans le pays contre des prédateurs identifiés par l’IGF
  • lun, 26/04/2021 - 15:52

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1525|LUNDI 26 AVRIL 2021.

On le savait : c’est l’instrument par lequel l’aurore, et, peut-être, le lever du soleil, peut venir pour le Congo.

L’IGF, l’Inspection Générale des Finances et son grand patron Jules Alingete Key, survenus sans que les prédateurs ne s’en rendent vraiment compte, font désormais l’unanimité dans le pays et à l’étranger.

Ils sont l’instrument par lequel le Congo peut redresser voire rebomber le torse en redonnant désormais du poids à sa diplomatie.

Après une manifestation monstre des étudiants venus directement, le 7 avril 2021, au siège de l’IGF, avenue du Haut Commandement à la Gombe, soutenir les enquêtes anti-corruption et anti-détournement des deniers publics de ce service de la présidence de la République, c’est au tour de manifestants de rue de se déployer sur le principal boulevard de la Capitale congolais, celui du 30 Juin, pour réclamer la célérité par la justice dans le traitement des dossiers des prédateurs.

Ils étaient des milliers, malgré une pluie battante, à se déployer vendredi 23 avril sous les fenêtres du Procureur général près la Cour de Cassation afin de l’appeler à accorder l’extrême urgence au traitement des dossiers du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo (plus de 230 millions de $US non retracés avec des détourneurs nommément identifiés), EPST (gratuité de l’enseignement) qui a fait fuir à l’étranger le ministre sortant de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Willy Bakomba Wilima stoppé à Brazzaville après avoir atteint l’autre rive du fleuve sous une fausse identité, celui du Covid-19 comme celui de la mégestion de la province de l’Equateur, etc.

DÉLINQUANTS EN COL BLANCS «MAPPÉS».
Sifflets, banderoles en main, conduits par le mouvement Congo En Avant que dirige Kas Kasongo Kalalo, des représentants de ces jeunes ont fini par être reçus par le Procureur Général près la Cour de Cassation à qui ils ont remis un mémorandum.

Celui-ci leur a rassuré que ces dossiers dont l’instruction devant la justice est et demeure secrète, seront bientôt fixés devant des cours et tribunaux.

Mais ces jeunes ne se sont pas arrêtés en si bon chemin ! Ils ont poursuivi leur marche jusqu’à un kilomètre plus loin en s’enfonçant dans la commune de la Gombe, devant l’immeuble de la Cour constitutionnelle pour exprimer leur colère face cette fois au Procureur général près la Haute Cour de Justice.

Dans un récent communiqué, l’IGF s’est réjouie de ses « actions salutaires ayant jugulé, depuis un an, la stratégie des fossoyeurs des Finances publiques » congolaises et permis le redressement de celles-ci.

« L’IGF fait le constat que l’évolution des finances publiques au premier semestre 2020 était caractérisée par une faiblesse sans précédent de mobilisation des recettes du Trésor public, des exonérations complaisantes et monnayées ainsi qu’une exécution des dépenses sans rationalité ayant fait envoler le taux de change en mai 2020 de 1600 CDF/1 US$ à 2000 CDF. Une dépréciation inédite et historique observée au cours des dix dernières années qui a failli
mettre à genoux l’économie du Congo. De même, aucune réforme sérieuse n’avait pu être opérée au plan fiscal ni dans la gestion financière de l’Etat ».

Tout avait été mis en œuvre par la criminalité financière, poursuit l’IGF, pour une année 2020 « misérable pour les Congolais » sauvés par les « actions de l’IGF ».

Depuis plusieurs mois, l’IGF trône au cœur du système financier du pays et aucun paiement n’a lieu à la Banque Centrale sans recourir à son avis outre des enquêtes menées par ses brigades financières qui font trembler les prédateurs appelés à développer diverses stratégies de communication par des médias stipendiés.

Selon la ville haute, sous peu, le dossier Bukanga Lonzo sera fixé devant un juge et ici on jure sur le « mappage » de nombre de délinquants en cols blancs et cravate...
T. MATOTU.


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