- sam, 11/12/2021 - 19:31
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1541|VENDREDI 10 DÉCEMBRE 2021.
Les IDE, investissements directs étrangers, ont longtemps été comptés parmi les maillons faibles de différents gouvernements qui se sont succédés au Congo depuis les années 1970. Le pays se retrouve (toujours) dans le dernier peloton en Afrique, selon les derniers rapports de la Banque mondiale et de l'OCDE. Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge veut changer la donne.
À la sixième session, le 10 décembre 2020, il était venu à Makutano alors mode Covid-19, comme Directeur Général de la Gécamines.
Le 7 décembre 2021, c'est en Premier ministre, Chef du Gouvernement de la République qu'il y est reçu, présidant, à l'hôtel Pullman, l'ouverture de cette 7ème session du Forum Business.
«AVANCEES CONSIDERABLES».
Sama Lukonde y a fait part des avancées considérables dans l'amélioration du climat des affaires dans le pays.
Il s'est appesanti sur les efforts fournis par son équipe gouvernementale pour favoriser les investissements nationaux aussi bien qu'étrangers.
Dans un panel sur les réformes qu'il envisage pour baliser la voie au développement du Congo, il fait allusion au recensement et à l'identification des populations, à la réforme du secteur économique avec en toile de fond la lutte contre la corruption, le coulage des recettes, le développement à la base des 145 territoires du Congo.
Face aux experts répartis sur différentes thématiques, il répond à plusieurs questions regroupées autour de 5 axes : jeunesse et éducation, recherche scientifique, climat des affaires, environnement, investissement, mines et différentes réformes entreprises par son gouvernement.
Le premier des Warriors congolais rappelle que son Gouvernement travaille dans un contexte où tout est priorité et qu'il faut innover, puis, d'insister sur la prise en charge de la gratuité de l'enseignement de base, consacrée par la Constitution. La Jeunesse et l'éducation constituent le point focal de son programme de Gouvernement, d'autant que la jeunesse est l'avenir du Congo.
Sur le climat et l'environnement, il affirme que le Congo est un «pays solution», soulignant son potentiel, insistant sur la responsabilité de chacun dans son secteur. Position présentée à la COP-26, où le pays a été représenté au plus haut niveau par le président de la République.
Sur les différentes réformes, il souligne l’importance du recensement et de l'identification des populations, insiste sur l'importance de la réforme du secteur économique et le développement à la base des 145 territoires.
Sur le secteur de mines, c'est à la révision du Code minier de 2018 qu'il pense, qui a vocation de faire bénéficier au maximum le pays de ses ressources minières.
POLD LEVI.