Le Prof. Kin-kiey Mulumba, ministre des PT& NTIC. LE SOFT NUMERIQUE.
Tryphon Kin-kiey dénonce une présentation outrée des réalisations de l’équipe gouvernementale Matata
  • sam, 15/09/2012 - 10:49

Un jour c’est d’un renvoi de ministres dont il est question - un réaménagement voire... un chambardement. Un autre c’est d’un revers imaginaire des... «Surdoués» au Fonds Monétaire International. Puis mieux: «Il y a une crise latente au sein du gouvernement. Il faut craindre le pire. Et, peut-être, un arrêt brusque du fonctionnement de l’appareil de l’Etat».
Du coup, «les jours de Matata Ponyo à la tête du gouvernement semblent comptés, à défaut d’un recadrage autant sur ses méthodes de travail que dans ses rapports avec la Majorité qui l’a porté au pouvoir». Un vrai S.O.S lancé en direction de qui? Et pourquoi? Qui alimente ces écrits? Dans quel but? Créer un courant d’opinion... en vue de quoi?

LE SOFT INTERNATIONAL N°1188 DATE VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2012

Membre du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle,
Autorité Morale du P.A (Parti pour l’Action),
Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba s’est dit outré par des titres de presse étalés en certaine une ces derniers jours. Jeudi 13 septembre 2012, il a animé une conférence de presse dont le texte ci-après en intérgalité:

Messieurs et Mesdames de la Presse,
Les 15 derniers jours ont été particulièrement riches en nouvelles pour notre pays.
Nous avons noté positivement l’annonce de la venue du président français dans notre pays au Sommet de la Francophonie.
Personne ne doutait de cette venue.
S’y jouaient:

  • le sort de la langue française dans le monde dont c’est la France la mère patrie;
  • le sort de la communauté francophone au sein de laquelle notre pays joue un rôle majeur comme le plus puissant espace francophone au monde;
  • le respect dû aux Peuples d’Afrique centrale qui recevraient pour la toute première fois ce Sommet depuis les années 70 que l’on parle de Francophonie;
  • le respect dû à notre Peuple qui consent seul des sacrifices financiers énormes pour assurer le bon accueil à ses hôtes en dépit d’une énième guerre injuste qui a lieu au Kivu.

L’opposition avait investi gros dans l’échec de ce Sommet en voulant obtenir l’annulation de la visite du président français et la délocalisation de cette rencontre, le deuxième plus grand événement planétaire que notre pays va pouvoir abriter après le combat Cassuis Clay-George Foreman.
Le 27 août, avec la décision du président français de se rendre à Kinshasa, l’opposition a échoué.
Puis, il y a eu les déclarations faites depuis Kigali par le n°2 du Régime, le ministre de la Défense.
Le Régime rwandais satanisé de la manière que l’on sait!
Pourtant, il a fallu que le n°2 du Régime parle pour que sa parole devienne parole divine.
Alors qu’on pensait que cette parole serait analysée, circonscrite, voilà que des représentants de l’opposition congolaise la rallient.
Entre l’opposition et le Rwanda, y aurait-il entente cordiale?
Le Député d’opposition réfugié dans une ambassade à Bujumbura aurait été alerté et exfiltré de son hôtel par des services spéciaux d’un pays voisin au courant du danger que ce compatriote aurait pu courir par ses va-et-vient entre Bujumbura et Kigali dont les traces sont sans équivoque par son passeport;
Quand des membres de l’opposition parlent de relations suspectes avec le Rwanda, certains doivent commencer par balayer devant leurs portes...
Au lendemain d’une réunion à Kampala réunissant des présidents des pays membres de la CIRGL, des membres de l’opposition ont brandi une photo montrant les Présidents de la sous-région, assis dans un salon, en conversation animée...
Sur des réseaux sociaux, certains en ont conclu à une connivence.
D’abord, il n’est pas exclu qu’une blague ait pu être dite par l’un des présidents et ait donné à rire.
Ensuite, plus sérieusement, faut-il éviter de rencontrer le président Paul Kagame bien que son pays soit accusé d’être aux côtés du M23?
On ne peut vouloir une chose et son contraire!
L’opposition semble avoir perdu tout contrôle; elle paraît se décrédibiliser...
Prenons le cas du Député Eugène Diomi Ndongala.
L’opposition sait que ce Député se sachant poursuivi pour un crime innommable commis sur des gamines, s’est soustrait à la justice qui le recherchait, a passé la frontière, déguisé et, aux dernières nouvelles, a été aperçu en Italie où il a fait ses études. Alors que toutes les chancelleries le savent, l’opposition continue à tromper l’opinion en expliquant que Diomi a été mis au secret dans un cachot à Kinshasa...
Il faut appeler l’opposition de notre pays à plus de responsabilité en arrêtant toute déclaration qui la déconsidère...
Tout ce qui est excessif est méprisable.
L’opposition a voulu sataniser à souhait le Président de la République comme rarement dans l’histoire moderne, et notamment lors du passage dans la Capitale de la ministre française en charge de la Francophonie, elle s’est elle-même totalement décrédibilisée.
Le Peuple ne la suit pas. Le Peuple c’est celui qui, avec les confessions religieuses, s’est rendu à Washington et à New York, celui qui parcourt l’Europe pour expliquer les enjeux de cette énième guerre du Kivu.

Messiers et Mesdames de la presse,
Quand le Peuple fait le tour du monde, des membres de l’opposition font le tour de certaines Capitales à l’Est hostiles à notre pays...
L’opposition doit être constructive.
Regardez comment ce pays s’est remis au travail, se reconstruit à vue d’œil.
 La monnaie nationale n’a jamais été aussi stable quand l’opposition la donnait perdue avec l’introduction par la Banque Centrale des coupures à valeur faciale adaptée et voilà que désormais le franc congolais ainsi valorisé va être la seule à être acceptée dans toutes les transactions commerciales du pays;
 Le taux de croissance soutenu oscille entre 7 et 8% et se situe parmi les plus élevés au monde;
 Le taux d’inflation maîtrisé à 4 % contre près de 10% prévu dans le Programme gouvernemental;
 l’excédent budgétaire se situe à plus de 300 millions de dollars;
 La paie des fonctionnaires comme les émoluments des élus, Députés et Sénateurs, est servie à terme échu;
 les enseignants outre qu’ils sont payés à terme échu, touchent désormais plus comme jamais auparavant;
 La rentrée scolaire de septembre s’est déroulée sans le moindre problème. Ceci ne s’était jamais vu auparavant;
 Le boulevard du 30 juin est vert et fleuri et si Kinshasa peut ainsi se métamorphoser, c’est que le pays tout entier peut l’être. Il suffit de le vouloir;
 Pour la toute première fois de son histoire, ce pays a lancé une campagne agricole et le Gouvernement a injecté 23 millions de dollars;
 Deux cents autobus de marque Mercedes ont été commandés et vont être livrés à bref délai alors que 300 autres le seront par une entreprise canadienne payable sur cinq ans, signe de confiance qu’inspire ce Gouvernement, en même temps qu’une usine chinoise de montage de bus s’apprête à s’ouvrir dans la Capitale;
 La Sofide était des années durant à l’agonie, c’est ce Gouvernement qui lui apporte 10 millions de dollars pour sa relance;
Ce pays doit redevenir un pays normal.
Quand un homme - fût-il un ancien Député - est rattrapé par la justice pour faux et usage de faux, il est normal qu’il soit poursuivi.
Quand un procès a lieu - comme celui de Chebeya -, il est normal que toutes les parties au procès épuisent leurs moyens de défense.
Quand un homme - fût-il réalisateur de cinéma - n’a pas un titre de voyage requis, il est normal qu’un fonctionnaire commis à la frontière le lui signifie et prenne les mesures requises.
Ce pays ne saurait être un enjeu pour quelques représentants des médias à Paris ou Bruxelles voire à Kinshasa alimentés par le Congo Bashing.

***
Depuis qu’un journal qui m’est personnellement cher - Le Soft International pour ne pas le citer - a estimé en toute liberté devoir mettre sur sa couverture le mot «Surdoués» pour qualifier les membres d’une équipe gouvernementale resserrée comme jamais dans l’histoire de ce pays et qui ne pouvait avoir logiquement, étant donné l’ambition, aucune excuse pour ne pas réussir, ce mot, par provocation, est aligné à la une jour après jour d’un certain type de titres de presse à Kinshasa à la forme journalistique et à la valeur informative douteuse - c’est un professeur de journalisme qui quote.
Les journalistes ont le droit de tout critiquer, tout brocarder, il est indigne qu’ils tentent de harceler des dirigeants du pays.
Il existe un régime d’aide à la presse et, bien entendu, mon collègue de la Communication et des Médias a à cœur d’approcher cette disposition légale.
Il est en revanche inacceptable que des patrons des médias de ce pays, qui ont longtemps été nourris et sont nourris aux mamelles de l’Etat, arrivés à des positions de pouvoir sans avoir réussi une seule épreuve électorale, donc de légitimation populaire, se proclamant des nationalistes, pensent user systématiquement du chantage, en espérant faire plier tout un Gouvernement voire même le Chef du Gouvernement, allant jusqu’à fixer le prix de la rançon qu’ils réclament.
On ne peut appartenir et à la Majorité et à l’opposition à la fois; on ne peut avoir été porté au pouvoir par le vote de la Majorité quand jour après jour, on agit en farouche opposant militant par ce temps de guerre odieuse et injuste.
Un jour, ils annoncent un réaménagement ministériel, un autre un chambardement, puis - pourquoi pas? - un revers imaginé des Surdoués au FMI.
Puis: «Machine gouvernementale en panne. L’Exécutif national bat de l’aile. Concentration de tous les pouvoirs entre les mains du premier d’entre tous les «surdoués» de la République. Le super-doué» a fait de tous les membres de son équipe gouvernementale des ministres délégués à la Primature, qu’il convoque tous les jours à son cabinet pour recevoir leurs rapports de la veille et leur donner des instructions de la journée».
Puis: «Les surdoués se battent comme des diables dans un bénitier et leurs limites ne peuvent plus passer inaperçues dans l’opinion publique. Au fil des mois, la grogne gagne chaque jour davantage tous les secteurs de la vie nationale. Puis, plus grave, les ministres ont fait savoir que le premier d’entre eux a instauré de manière insidieuse un régime présidentiel à la Primature. Le Premier ministre a accaparé tous les pouvoirs, ne laissant aucune initiative à ses collaborateurs, pourtant responsables attitrés de leurs départements respectifs. Tous les dossiers se traitent et se règlent autour du Premier ministre. L’homme se fait une haute idée de ses compétences au point d’ignorer ou de minimiser celles des autres. L’on n’est pas loin du début d’un pouvoir totalitaire qui ne dit pas son nom».
Puis: «Il y a une crise latente au sein du gouvernement. Il faut craindre le pire. Et, peut-être un arrêt brusque du fonctionnement de l’appareil de l’Etat».
Puis: «Les jours de Matata Ponyo à la tête du gouvernement semblent comptés, à défaut d’un recadrage autant sur ses méthodes de travail que dans ses rapports avec la Majorité qui l’a porté au pouvoir».

***
Les mêmes médias qui, avec force, annonçaient, à la veille de la célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance, l’impossible atteinte du Point d’achèvement et qui ne se sont jamais excusés auprès de leur public et, tout en se disant des Nationalistes, ont toujours douté de la capacité d’une élite nationale aguerrie à relever des défis réels et à renverser la vapeur.
Quelqu’un croit-il un mot de tout ça ou ces patrons des médias cherchent avec peine à créer faussement un courant d’opinion?
Les mêmes médias, têtes de pont d’une opposition dure, ont joué faussement à l’équilibrisme, se sont découverts une vocation: solliciter des décorations dans des chancelleries d’ambassade pour se faire valoir...
Ce pays est une terre d’avenir et des millions de Congolais parient que d’ici 2 à 3 ans, de grandes réformes vont être opérées dans notre pays qui en feront l’un des plus attractifs du monde.
C’est ce qui fait peur aux ennemis du Congo qui tirent dans tous les sens et veulent bloquer ce processus de redressement amorcé que salue unanimement le monde entier...
Le train est lancé et quand l’accélération de la normalisation et de la modernisation du pays est enclenchée, ceux-là battent en retraite.
Kinshasa, 13 septembre 2012,
Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba,
Membre du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle.
Autorité Morale du Parti pour l’Action, P.A. Ministre des PT&NTIC.
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