Elle était la petite-fille du journaliste de la Rtnc Kadima Bukasa
  • mer, 13/07/2016 - 12:31

Un crime passionnel au centre de la tragédie de Cynthia Vechel Kadima.

On en sait un peu plus sur l’identité de notre compatriote Cynthia Vechel Kadima tuée en Inde par son mari indien et dont le corps découpé en rondelles, a ensuite été brûlé par le mari criminel pour le faire disparaître. La Congolaise était la petite-fille de Kadima Bukasa, le brillant journaliste de télé des années Mobutu à l’OZRT (Office zaïrois de radiotélévision, devancier de la Rtnc, Radiotélévision nationale congolaise).
Elle a été tuée à Hyderabad, sud de l’Inde, et la nouvelle du crime a été donnée par les médias indiens. Selon des autorités indiennes citées par l’Afp, le mari indien soupçonnait sa jeune femme d’adultère. Fin mai déjà, dans la Capitale New Delhi, trois Indiens avaient lapidé jusqu’à tuer un jeune professeur congolais du nom de Olivier Masonga.
Voilà qui n’était pas pour booster les relations entre l’Inde - pays de castes et de racisme - alors que le Premier ministre indien Narendra Modi entamit au Mozambique une tournée destinée à renforcer l’influence économique de son pays en Afrique.
Connue dans la Capitale notamment pour avoir été une vendeuse à la boutique de mode Lina, dans la galerie marchande du GHK et dans nombre d’autres établissements où «sa beauté attirait beaucoup de monde», la jeune Cynthia Vechel s’était éprise de l’Indien avant de l’accompagner dans son pays, ignorant tout de la culture indienne et contre avis de ses amies….
Là, la vie n’est plus la même malgré la naissance d’un enfant dans le couple. La jeune femme ne peut paraître en public. Elle reste enfermée à la maison. Son bourreau indien se transforme en Satan.
Cynthia Vechel Kadima ne trouve aucun emploi. Elle n’a plus le droit de travailler. Elle regrette son pays et tue son temps sur son smartphone en lien avec ses copins et copines du Congo. L’Indien n’aurait pas apprécié que son esclave sexuelle soit devenue moins soumise. Il soupçonne un mauvais coup. Le retour de son esclave dans son pays? Une nouvelle vie en Inde avec un Africain? Plutôt que de perdre son esclave sexuelle, l’homme préfère la faire disparaître. En Inde, le procureur aurait réclamé la peine de mort…
D. DADEI.


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