- ven, 28/04/2017 - 08:57
On ne les trouve nulle part ailleurs au monde. Pas qu’on le sache, en tout cas... Pas en Europe! à croire qu’ils constitueraient une commande spéciale pour le pays de Patrice Lumumba.
Les usines Toyota et autres japanese auraient-elles trouvé la recette miracle pour régler - un tant soit peu - les questions de circulation se posant avec acuité dans la métropole congolaise qui grouille de près de 7 millions d’habitants et où les voies de circulation automobile sont absentes? Hypothèse...
Il reste que si ces véhicules sont adulés par des propriétaires de taxis, des jeunes étudiants et autres ados débutant dans la vie, ils sont la cause d’encombrements monstre et d’accidents sur nos routes kinoises inexistantes.
Minuscules, ces véhicules surnommés «Ketch» par les Kinois du fait de leur forme qui ressemble aux baskets - ces chaussures de sport lacées - se faufilent partout et arrivent toujours, dans les carambolages quotidiens kinois, à tirer leur épingle du jeu. Mais cela ne va pas sans dégâts...
CONTROLE TECHNIQUE.
Et ce sont les mastodontes - derniers cris allemands, britanniques, américains, et... leurs cousins asiatiques - avec qui ils se disputent des passages qui souvent en pâtissent, surpris sinon hébétés par tant de souplesse.
Leur volant à droite - à la british - n’est pas non plus réglementaire. Outre leur état technique... Ils sont au cœur d’une vraie tempête déclenchée par l’Hôtel de Ville décidé de remettre de l’ordre dans le secteur. à commencer par un contrôle technique ciblé. Outre la vignette.
Maintenant que, contre toute attente, le Gouvernement Badibanga vient de remettre en cause le décret de son prédécesseur interdisant l’importation des véhicules de 10 ans - et, du coup, de plus de 10 ans - la Capitale Kinshasa s’apprête à assister au débarquement sur ses rives de tout ce que le monde ne veut, de toutes les épaves d’ailleurs. Alors l’administration Kimbuta prend ses responsabilités et veut assainir nos voies de circulation.
Un régime permissif est intolérable.
Il faut bien que cela commence.
Alunga Mbuwa.