Cet index précipite les grosses firmes vers le fisc, booste le CDF
  • jeu, 30/05/2019 - 01:57

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
On dira peu dans le contexte rdcongolais qu’il y aurait eu montée de confiance en le voyant arriver aux affaires tout comme un élan de citoyenneté inconnu à ce jour dans le pays. Ce pourrait être très certainement cet index - deuxième doigt de la main - qu’il use quand il s’adresse en public et qui leur aurait foutu la trouille voyant arriver un homme bien trempé, décidé de redresser les torts r-dcongolais et, du coup, les a fait précipiter devant les guichets du fisc. Qu’importe! Seul le résultat compte. L’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aux affaires a fait atterrir sur le compte du Trésor des sommes impensables en un laps de temps, de janvier à mars. De grossesfirmes telles SAFRICAS et Malta Forrest (Bâtiment et Travaux publics) ou CFAO (distribution automobiles), etc., se sont acquittées comme jamais de leurs obligations fiscales redonnant des airs au CDF.

En dépit des dépenses du Trésor public dans le cadre du Programme d’Urgence du Président de la République (routes, ponts, électricité, eau, santé, sécurité, etc.) qui aurait pu faire craindre la déroute pour le CDF, le marché des changes a, au contraire, du fait de ces entrées, été marqué par une relative stabilité du CDF dans ses deux segments. Au 23 mai 2019, le CDF a connu une dépréciation hebdomadaire de 0,15% à l’interbancaire et une appréciation de 0,06% au parallèle, se fixant respectivement à 1.641,61 CDF le dollar américain et 1.665,83 CDF.
Le taux d’inflation en cumul s’est fixé à 1,643% contre 1,592% la semaine passée et en glissement annuel, il a atteint 4,035% contre 4,126%. A tendance inchangée, le taux d’inflation annualisé pourrait se situer à 4,118% contre 4,191% une semaine avant, face à un objectif à moyen terme de 7,00%. Au 24 mai 2019, la comptabilisation des opérations financières, incluant l’amortissement de la dette, affiche un déficit profond de 420,5 milliards de CDF.
Les recettes ont atteint 320,0 milliards de CDF contre des dépenses de 740,4 milliards. En cumul annuel, la situation financière de l’Etat affiche un déficit de 137,5 milliards de CDF.
Selon les réalisations de la production à fin décembre 2018, la croissance est estimée à 5,8% en 2018 contre 3,7% en 2017, soit une progression de 2,1 points. Ce niveau est en progression de 2,8 points de pourcentage, en comparaison à la croissance réalisée au niveau de l’Afrique Subsaharienne. En 2019, il est prévu un taux de croissance économique de 5,9%.ont payéi aussi lon les réalisations de la production à fin décembre 2018, la croissance est estimée à 5,8% en 2018 contre 3,7% en 2017, soit une progression de 2,1 points. Ce niveau est en progression de 2,8 points de pourcentage, en comparaison à la croissance réalisée au niveau de l’Afrique Subsaharienne.
En 2019, il est prévu un taux de croissance économique de 5,9%.
L’exécution du budget en devises, au 14 mai 2019, s’est soldée par un déficit mensuel de 13,68 millions de USD, réduisant le niveau des réserves de change à 1.137,18 milliard de USD, correspondant à 5 semaines et 3 jours d’importation des biens et services sur ressources propres.
Au 24 mai 2019, le bilan monétaire de la BCC renseigne une augmentation hebdomadaire de la base monétaire de 133,0 milliards de CDF, la situant à 2.892,2 milliards. Cette création de la monnaie centrale s’explique essentiellement par la hausse des avoirs intérieurs nets, sous l’impulsion des créances sur les banques qui se sont accrus de 158,3 milliards de CDF. De l’analyse des composantes, il apparaît que cette croissance est localisée au niveau des dépôts des banques qui renseignent une hausse de 116,4 milliards de CDF.

UN SECTEUR PRIMAIRE DYNAMISME.
Pour ce qui est du marché interbancaire, le volume des transactions a baissé d’une semaine à l’autre pour se situer à 5,0 milliards de CDF contre 29,5 milliards. En cumul annuel, les opérations en interbancaire ont atteint 1023,0 milliards de CDF.
Au 22 mai 2019, l’encours global du Bon BCC est passé de 40,0 milliards à 42,0 milliards de CDF, soit une ponction hebdomadaire de 2,0 milliards. Comparativement à fin décembre 2018, il se dégage une injection annuelle de 0,5 milliard. Au 24 mai 2019, le compte courant des banques a connu une hausse hebdomadaire de 116,4 milliards de CDF, s’établissant à 1.160,5 milliards. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 905,1 milliards, il se dégage un niveau des avoirs libres des banques de 255,4 milliards de CDF.
L’analyse sectorielle de la croissance renseigne globalement que l’activité économique serait essentiellement boostée par le dynamisme du secteur primaire, avec une contribution à la croissance du PIB réel de 4,7 points, suivi des secteurs tertiaire et secondaire, lesquels afficheraient des contributions respectives de 0,6 point et 0,5 point.
Par ailleurs, les taxes sur les produits devraient accuser une, contribution nulle à la croissance du PIB.
S’agissant du secteur primaire, moteur de la croissance, son évolution induirait une progression de 5,3% à 11,0% entre 2017 et 2018. Cette évolution résulterait de la consolidation de 16,9% de la branche Extraction en 2018 après 7,8% en 2017. Cette performance est consécutive à l’évolution favorable de la production des principaux produits miniers, notamment le cuivre et le cobalt, lesquels ont enregistré des volumes de production respectifs de 1.225.227 tonnes et 109.402 tonnes contre 1.094.637 tonnes et 82.461 tonnes, à la faveur de la reprise en production de KCC, d’Anvil Mining et de l’entrée en phase de production de la société Mikas Mining.
Pour ce qui est du secteur secondaire, il connaîtrait une croissance moins dynamique en 2018, affichant une progression de 4,0% de sa valeur ajoutée contre 7,6% une année plus tôt. L’apport de ce secteur à la création des richesses baisserait ainsi de 1,2 point en 2017 à 0,6 point en 2018, suite à la contreperformance enregistrée au niveau de la branche Bâtiment et Travaux publics.
En effet, la croissance de cette branche chuterait à 10,1% en 2018 contre 31,4% une année plus tôt, consécutivement au ralentissement des activités de construction tant par les privés que par l’Etat.
En ce qui concerne le secteur tertiaire, il enregistrerait une faible progression de 1,1% en 2018 après 3,0% en 2017, avec une contribution à la croissance de 0,5 point contre 1,2 point en 2017. Cette situation résulterait d’une diminution de 1,4% de la branche «Transports et Télécommunications», après une croissance de 2,7% en 2017, en raison principalement de la contreperformance enregistrée par le secteur des Télécommunications dont la valeur ajoutée régresserait de 6,1% et du ralentissement des activités de commerce.
Les patrons eux, ont globalement apprécié en avril 2019 le comportement de l’activité économique du pays quoique leur confiance ait été en léger repli par rapport au mois précédent. Depuis près de quatre mois, les entrepreneurs se sont montrés optimistes en ce qui concerne l’évolution de la conjoncture économique. Ce maintien de confiance s’est traduit par un solde global de leurs
opinions qui demeure positif, à hauteur de +10,4% au cours du mois sous revue, après un net redressement à +19,2% en mars, venant de +5,1% un mois plus tôt.
Ainsi, l’analyse par secteur d’activité au mois d’avril se présente comme suit:
Dans les mines, la confiance s’est légèrement effritée en avril 2019. Le solde d’opinions dans cette branche s’est ainsi replié à +10,4%, alors qu’il s’était redressé à +18,3% un mois auparavant.
Le repli enregistré au cours du mois sous publication reflète la crainte que nourrissent les entrepreneurs par rapport à l’amélioration des facteurs de production, notamment la fourniture de l’énergie électrique dans les zones d’exploitation industrielle. Toutefois, l’évolution favorable des cours mondiaux des produis miniers dont la tendance à la reprise tend à s’inscrire dans la durée a contribué au maintien de la confiance dans ce secteur. Dans la branche électricité et eau, le solde brut d’opinions s’est redressé à +44,4% en avril contre +42,9% un mois auparavant grâce à la poursuite des travaux d’amélioration de la capacité de production et de transport de l’énergie électrique et de l’eau potable
Les industries manufacturières ont été caractérisées par un faible taux d’utilisation de la capacité industrielle installée associée à une prévision à la baisse de la demande dans les industries du papier, de la viande et du poisson, alimentaire, textile et de fabrication des produits chimiques.
Cette situation a entraîné une chute à -20,7% du solde d’opinions des chefs d’entreprises y opérant contre une hausse de +26,7% un mois auparavant.
S’agissant du secteur de la construction, l’optimisme des patrons s’est affermi. Le solde brut de leurs opinions est passé de + 11, 1% en mars à +34,3% au cours du mois sous examen. Cette consolidation de la confiance est consécutive à l’intensification des travaux de reconstruction des infrastructures de base dans le cadre du programme d’urgence du Chef de l’Etat. S’agissant des services, le pessimisme qui s’était atténué en mars 2019 est reparti à la hausse avec un solde d’opinions qui a chuté à -48,6%, revenant de -8,2% un mois auparavant. Ce fléchissement de forte amplitude est consécutif à l’évolution morose enregistrée dans la quasi-totalité des sous-branches. Cette situation est attribuable à une appréciation ainsi qu’à des prévisions très pessimistes à la fois de l’activité propre des firmes et, dans une plus large mesure, de la demande générale du marché. À la quatrième semaine du mois de mai 2019, l’évolution des prix à la consommation sur le marché des biens et services est demeurée relativement stable. En rythme hebdomadaire, le taux d’inflation s’est établi à 0,050% contre 0,081% la semaine précédente, soit une baisse de 0,03 point. Le taux d’inflation en cumul s’est fixé à 1,643% contre 1,592% la semaine passée et en glissement annuel, il a atteint 4,035% contre 4,126%. A tendance inchangée, le taux d’inflation en annualisé pourrait se situer à 4,118% contre 4,191% une semaine avant, face à un objectif à moyen terme de 7,00%. Au 24 mai 2019, la comptabilisation des opérations financières, incluant l’amortissement de la dette, affiche un déficit profond de 420,5 milliards de CDF.
Les recettes ont atteint 320,0 milliards de CDF contre des dépenses de 740,4 milliards. En cumul annuel, la situation financière de l’Etat affiche un déficit de 137,5 milliards de CDF.
Aux vingt-quatre premiers jours du mois de mai 2019, les ressources mobilisées par le Trésor public ont atteint 320,0 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 56,3% rapporté à leur prévision mensuelle.
Concernant la structure de ces ressources, les trois régies financières ont contribué à 45,5%, 39,7% et 14,8% du total, respectivement pour la DGI, la DGDA et la DGRAD. Le Trésor public n’a pas encore encaissé des recettes au titre de pétroliers producteurs ainsi que des autres recettes et dons. En cumul annuel, à la date sous analyse, les recettes publiques ont atteint 2.953,6 milliards de CDF dégageant ainsi un taux de réalisation de 93,2% rapporté à leur prévision aux cinq premiers mois de l’année en cours.
Pour ce qui est des dépenses publiques, intégrant l’amortissement de la dette, elles se sont chiffrées à 740,4 milliards de CDF, représentant un dépassement de 18,8% rapporté à leur prévision mensuelle.
La composition de ces dépenses est restée dominée par les dépenses courantes représentant 70,1% du total avec un dépassement de 6,8% alors que celles en capital n’ont que représenté 20,6% bien qu’en dépassement de 62,9% rapportées à leur prévision mensuelle, portées par les dépenses liées au programme d’urgence. En ce qui concerne l’analyse par poste de dépenses courantes, il sied de relever la prépondérance des charges relatives à la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat dont la part a été de 52,4% de ces dépenses.
Quant aux dépenses allouées aux frais des ministères et des institutions politiques, elles ont représenté 25,8% de dépenses courantes avec un dépassement de 61,6% rapporté à leur prévision mensuelle.
Aux quatre premières semaines du mois en cours, les recettes et les dépenses publiques ont connu une évolution croissante d’une semaine à l’autre. Au cours de la semaine sous examen, les recettes publiques ont augmenté de 32,4% par rapport à la semaine précédente, se chiffrant à 158,1 milliards de CDF. Cette performance tient principalement de l’accroissement de ressources collecté par de la DGDA, lesquelles ont pratiquement doublé par rapport à la troisième semaine pour se situer à 63,4 milliards de CDF, représentant 40,1% des recettes publiques collectées à la quatrième semaine. S’agissant des dépenses, elles ont presque doublé à la quatrième semaine comparativement à la semaine précédente, enregistrant une hausse de 92,8% pour se situer à 434,1 milliards de CDF.
Cette augmentation des dépenses est consécutive à la hausse des dépenses liées aux investissements et à la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat. En outre, l’analyse hebdomadaire du solde des Opérations Financières de l’Etat, renseigne des déficits croissant de la première à la quatrième semaine.
Il sied de signaler que les déficits du Trésor à la quatrième semaine se sont profondément creusés de 170,2 milliards par rapport à la troisième semaine, pour situer le solde hebdomadaire à un déficit de 276,0 milliards, portant le cumul mensuel à un déficit de 420,5 milliards de CDF.

EXCEDENTAIRE PLAN DE TRESORERIE.
S’agissant du plan de trésorerie, à fin avril 2019, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un léger excédent de 2,0 millions de CDF, résultant des encaissements de 33,970 milliards de CDF et des décaissements de 33,968 milliards. Rapporté à leur niveau prévu, les encaissements et les décaissements ont connu un dépassement de 15,7%.
Les encaissements ont été portés principalement par les Commissions sur paiements de la clientèle et par la Redevance suivi de change lesquelles ont représenté respectivement 28,3% et 24,8% du total des encaissements tout en connaissant des dépassements de 15,1% et de 12,1% dans le même ordre.
Par ailleurs, au premier quadrimestre 2019, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un excédent de 44,0 millions de CDF, consécutif aux encaissements de 132,695 milliards et aux décaissements de 132,652 milliards. Ce résultat tient de la volonté de la Banque de maintenir son plan de trésorerie en équilibre. Comparativement à la période correspondante de l’année précédente, il s’est observé des légères régressions de 1,5% pour les encaissements et de 1,6% pour les décaissements. Concernant l’analyse des marchés, au 23 mai courant, l’évolution des cours des produits énergétiques et miniers intéressant l’économie congolaise s’est inscrite à la baisse tandis que celle des produits céréaliers a connu des hausses: Pétrole (-6,51%), Cuivre (-1,37%), Cobalt brut (-1,72%), Or (-1,78%), Maïs (+2,84%), Riz (+5,91%) et Blé (+1,00%).
Notons que l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) encourage les gouvernements à agir pour revigorer la croissance en (i) investissant dans les infrastructures, le numérique et les compétences pour relever les défis du futur; (ii) associant les réformes structurelles et une politique budgétaire pour stimuler l’activité et (iii) mettant fin aux, contentieux commerciaux en accroissant la coopération internationale.
Par ailleurs, d’après le dernier Indicateur des perspectives du commerce mondial (WTOI), publié le lundi 20 mai courant par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la croissance du commerce mondial devrait-elle rester faible au deuxième trimestre 2019, s’établissant à 96,3, soit son plus bas niveau depuis 2010.
Pour rappel, l’indicateur WTOI a été lancé en juillet 2016, visant à fournir des renseignements en temps réel sur les tendances du commerce mondial. Cet indicateur, mis à jour chaque trimestre, complète les outils existantstels que les prévisions du commerce à long terme de l’OMC ainsi que d’autres statistiques. Un chiffre de 100 indique que la croissance du commerce suit les tendances récentes, un chiffre supérieur à 100 indique une croissance supérieure à la tendance et un chiffre inférieur à 100 indique une croissance inférieure à la tendance.
Dans la Zone Euro, selon le compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) publié le jeudi 23 mai 2019, la BCE croit moins à une reprise de l’activité au second semestre estimant que la croissance économique dans la zone euro devrait rester plus faible que prévue, au regard des perspectives économiques mondiales fragiles suite à la persistance de conflits commerciaux et l’incertitude entourant le Brexit.
Cette tendance tend à se confirmer au regard des données préliminaires publiées le jeudi 23 mai 2019 par le cabinet Markit qui estime que la croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a légèrement progressé par rapport à avril dernier, s’établissant à 51,6 contre 51,5. Pour stimuler la croissance, l’Institution de Frankfurt n’a pas exclu la possibilité de prendre des mesures de soutien à l’économie en accordant aux banques des prêts à long terme ciblés à des conditions très avantageuses pour garantir aux entreprises et aux ménages un accès sans difficulté au crédit.
Aux Etats-Unis, la conjoncture économique reste marquée par l’intensification des tensions commerciales avec la Chine et ses effets sur l’économie américaine.
En effet, d’après la Réserve Fédérale, les nouvelles hausses des tarifs douaniers sur les importations en provenance de la Chine, soit de 10% à 25% sur 200 milliards de USD de produits chinois importés conjuguées aux mesures de représailles Chinois, devraient peser non seulement sur le ménage américain moyen à environ 831 USD par an mais également sur les perspectives des entreprises, in fine sur les ressources de l’Etat. Au Japon, les statistiques officielles publiées, le 24 mai courant, renseignent une légère hausse des prix à la consommation au mois d’avril dernier, bien qu’ils demeurent en deçà de l’objectif de 2,0% fixé par la Banque centrale, alimentant ainsi les inquiétudes du marché dans un contexte de tensions commerciales croissantes. En effet, l’Indice national des prix à la consommation (CPI), incluant les produits pétroliers mais qui exclut les produits alimentaires, a augmenté en rythme annuel de 0,9% au mois d’avril 2019 contre 0,8% le mois précédent. En excluant l’énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6% au mois d’avril 2019, soit sa plus forte hausse depuis juin 2016.
En Afrique du Sud, la Banque centrale sud-africaine a maintenu son taux directeur à 6,75%, au regard des récents résultats mensuels en matière d’inflation, lesquels sont restés proches du point médian de sa fourchette cible entre 3,0% et 6,0%, en partie à cause de la faiblesse de la demande. En effet, le taux d’inflation s’est établi à 4,4% en avril, soit 0,1 point de pourcentage de moins par rapport au mois de mars.


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