- mar, 18/03/2014 - 01:43
Nombre d’histoires similaires font le tour de la ville incriminant la BIAC, aujourd’hui plus qu’hier.
Tumba Meta est devant un juge du commerce de la Gombe traînant l’ex-BIAO (Banque internationale pour l’Afrique au Congo) à qui la Congolaise réclame des explications sur le retrait de son compte à son insu d’une somme de 8.000 dollars. L a dame veut réparations dans un dossier au minimum de négligence sinon de complicités d’agents d’une banque à la sulfureuse réputation.
LES HISTOIRES JONCHENT SES COULOIRS.
Cliente, Tumba Meta avait en mai 2013 fait un dépôt de 23.000 dollars. En octobre, elle effectue plusieurs retraits jusqu’à atteindre la somme de 10.000 dollars, laissant, selon ses propres calculs 13.000 dollars. Voilà qu’en novembre, elle se présente au guichet pour un retrait et, surprise!, elle apprend qu’il ne lui restait que 5.000 dollars! Où donc la différence est-elle passée? Par quelle magie, elle aurait retiré cette somme et à quelle agence? Elle exige sur illico presto qu’il lui soit établi un extrait de compte, qui - nouvelle surprise! - signale qu’elle aurait fait un retrait de 8.000 dollars dans une agence Biac à Limete.
En colère, la dame prend ses clics et ses clacs et décide d’aller saisir la direction générale de la banque à la Gome en vue d’une petite explication.
Sans avoir rencontré le nouveau D-g Michel Losembe - passé de la Citi où il fit ses classes à la BIAC - elle est catastrophée d’apprendre par un appel téléphonique que les auteurs de cette casse ont déjà été mis aux arrêts! Par quel miracle? En réalité, nous explique l’avocat de la plaignante, les escrocs de la BIAC ont opéré en intelligence avec la BIAC elle-même. Preuve: les bordereaux frauduleux dont ils se sont servis ont été saisis par la police. Il ne faudrait pas un dessin...
Nombre de clients de cette banque se plaignent de la façon dont leurs comptes sont littéralement siphonés. Devant le juge, la Congolaise réclame la restitution de son fonds, ainsi que des d.i de 100.000 dollars.
Il y a quelques mois, dans un scandale digne des pires escroqueries de l’histoire bancaire, la BIAC avait payé - sur simple photocopie de pièce d’identité un quidam - 3 millions de dollars - d’un compte de la SCPT (Société des Postes et Télécommuncations). Nombre d’histoires similaires font le tour de la ville incriminant la BIAC, aujourd’hui plus qu’hier.
PAJOLA MUMBEMBE.