Il fait la fierté du Congo
  • jeu, 17/02/2022 - 16:50

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1546|JEUDI 17 FÉVRIER 2022.

On pourrait tout écrire, on pourrait tout commenter, il reste qu'en un peu plus de trois ans de pouvoir Tshisekedi, définitivement, on retiendra un nom : Jules Alingete Key. Ce nom est cité au Congo ; il est cité à l'étranger ; il est cité dans les médias dans le monde. Certes, certains chiffres peuvent manquer à l'appel, mais l'homme a fait et fait sa part. Il y a un moins ceux que rapporte le ministre des Finances dans son Rapport 2021. «Un record historique de la mobilisation des recettes intérieures. Un accroissement significatif des recettes intérieures de 70% en 2021 par rapport à 2020 pour atteindre CDF 11.838 milliards contre 6.968 milliards en 2020», écrit le texte.

« JE NE SUIS PAS LA JUSTICE ».
Si les chiffres des Régies financières se sont envolés comme jamais auparavant et, à aucune époque, que le budget de l'État se chiffre à plus de 10 milliards de $US comme jamais dans l'histoire du pays, que le ministre des Finances Nicolas Serge Kazadi Kadima-Nzuji met le cap désormais à plus de 12 milliards de $US, il est temps que le Congo ait la reconnaissance à un homme et, à un seul aujourd'hui : Jules Alingete Key.

Et surtout, à l'homme qui l'a découvert dès mars 2019, deux mois après sa prise du pouvoir, l'a recruté et nommé le 30 juin à la tête de l'Inspection Générale des Finances; qui l'accompagne, lui fait, face à ses résultats engrangés, pleine et entière confiance.

Cet homme est le Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sans qui, l'Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, Jules Alingete Key, ne serait rien aujourd'hui, serait tôt, humilié, dévoré par la pègre.

Jules Alingete témoigne lui-même, lui qui ne cache rien : combien de fois, on ne lui a pas apporté de grosses enveloppes, dans son bureau, pour qu'il se taise ; des enveloppes apportées par des ministres, des patrons d'entreprises publiques et privées, des gouverneurs de provinces ! Combien d'appels anonymes menaçants, lui annonçant une tragédie, n'a-t-il pas reçu ? Jules Alingete Key est resté le même, de marbre, déterminé pour ses enquêtes, dans ses enquêtes, continuant à faire ce qu'il doit faire : sa part de travail...

A ceux qui jugent son action aujourd'hui sans résultat, il a la phrase juste : « je ne suis pas la justice ».
Mais auprès de ceux qui doivent prendre une décision administrative, face à d'évidences de culpabilité, qu'ils soient ministres ou pas, Jules Alingete Key ne lâche pas prise.

C'est ce que qui est arrivé à la ministre d'État, Princesse Adèle Kayinda Mayina, Autorité morale du parti ALDEC, allié à l'AFDC-A du président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.
Le 10 février, l'Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, a poursuivi la ministre jusque dans son cabinet, comme un gendarme poursuit - pourchasse - le criminel, jusque dans ses derniers retranchements, pour lui cracher, sauf respect dû à la fonction, la vérité, dans au moins un dossier, celui de la SCTP, l'ex-ONATRA.

« La vérité sur la réunion entre Portefeuille et IGF. Au cours de ladite réunion, l'IGF a réaffirmé son constat de malversations financières graves dans le chef des entreprises concernées et a exhorté le Min. du Portefeuille à sanctionner urgemment les mandataires publics coupables», écrit le compte Twitter de l'Inspection Générale des Finances, @IgfRdc, prenant tout le monde à témoin.

Puis, Jules Alingete Key lui-même, de surenchérir, sur son compte officiel @ALINGETEJULES_K : « Je refuse de faire des débats avec des autorités manifestement corrompues qui entravent la lutte contre l’impunité déclenchée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi @Presidence_RDC @IgfRdc #IGF ».
Et à @IgfRdc de prendre la relève parlant «d'actes de prédation dans les entreprises publiques de l'État » et « des détournements qui s'y opèrent en bande organisée ».

Princesse Adèle Kayinda Mayina avait tout tort; elle a tenté de couvrir des criminels en suscitant des suspicions sur sa propre responsabilité.
Car, en l'espèce, la campagne de l'IGF a porté. Le couperet est tombé. Selon diverses sources, c'est le Président de la République lui-même, face aux éléments de suspicion, qui a ordonné « la suspension de leurs fonctions des mandataires impliqués dans les détournements à la SCTP».

LA PEUR DU GENDARME SE VIT.
Désormais, plus que jamais, la peur du gendarme se vit dans le pays. Le ministre des Finances Nicolas Serge Kazadi Kadima-Nzuji conteste le chèque sollicité par le tout nouveau bureau de la CÉNI, la centrale électorale nationale indépendante, supposée être le parfait modèle de transparence dans la gestion en tout.

Le chèque de 1,6 million de $US que le bureau de la CÉNI sollicitait auprès du ministre pour l'achat de véhicules de son bureau, est «30 à 40 fois supérieur au prix pratiqué sur le marché », disqualifiant du coup cette institution citoyenne à peine installée, qui ploie sous des critiques, et le ministre de la diriger vers l'IGF, la seule en mesure de certifier des chiffres.

« Je suis pour le contrôle de l’IGF, y compris à la CÉNI. Les trois processus électoraux ont coûté extrêmement cher et il y a eu très peu de contrôle. Chaque fois que la CÉNI viendra avec des demandes, nous allons les regarder de près ».

Sur un autre dossier - celui de la firme Cominière - l’IGF se dit prête, là encore. Un dossier né d'une interpellation du gouvernement initiée par le Député national de Kipushi, ex-Katanga, Memba Ebenga Nanou, « pour des explications sur la cession des parts en solo par la Comminiere, entreprise de portefeuille de l’État congolais » et dans lequel d'aucuns auraient vu la main du ministre d'État à l'Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo et des financiers chinois.

Là aussi, l'IGF a annoncé sur son compte Twitter qu'elle « va examiner à la loupe le dossier de cession de 15% des parts de l’État dans la société minière Comminiere pour éclairer l’opinion et la Justice sur une éventuelle prédation en bande organisée du portefeuille de l’État ».

Plus que jamais et sans aucun doute, et certainement sans attendre, la Nation congolaise se doit d'être reconnaissante à Jules Alingete Key.

Certes, elle ne perd rien à attendre mais tous les signaux sont au vert. Sous Alingete, l'IGF fait le boulot. A la justice de faire le sien. Impossible n'est pas congolais. Le Congo peut s'il le veut.
D. DADEI.


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