Les patrons confiants sur l’évolution de l’économie
  • ven, 29/06/2018 - 02:52

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Extrait de la note de conjoncture de la Banque Centrale datée du 15 juin 2018.

La situation des finances publiques du pays inspire confiance aux Grands Patrons, en conclut la note de conjoncture de la Banque Centrale datée de juin 2018 qui établit «un solde globale d’opinions positif au cours de quatre premiers mois». Au 14 juin 2018, le marché des changes est resté stable. Le CDF a connu une dépréciation de 0,2% et une appréciation de 0,03%, d’une semaine à l’autre, se fixant à CDF 1.624,95 et CDF 1.646,17 le dollar, respectivement à l’interbancaire et au parallèle. Au 12 juin 2018, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un déficit mensuel de US$ 19,45 millions.
En cumul annuel, il s’observe une augmentation nette des devises de US$ 324,83 millions, portant les réserves internationales à US$ 1.168,85 millions, correspondant à 5 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres. Quant aux dépenses publiques, chiffrées à CDF 96,4 milliards à la première semaine, elles ont augmenté de 66,5% pour se situer à CDF 256,9 milliards à la fin de la deuxième semaine.
Le solde des opérations financières de l’Etat s’est atténué passant d’un déficit de CDF 63,0 milliards à la première semaine à un déficit de CDF 52,7 milliards à la semaine sous examen. Une décélération expliqué par une forte mobilisation des ressources, soit une augmentation des recettes de 222,7% d’une semaine à l’autre.
Le taux d’inflation est passé à 0,025% contre 0,168% la semaine d’avant, portant le taux d’inflation cumulé annuel à 5,145%. En glissement annuel et en annualisé, le taux d’inflation se situe, respectivement à 39,236% et 11,483% contre malheureusement un objectif optimal à moyen terme de 7,0%.
Depuis début 2018, les grands patrons sont confiants quant à l’évolution de la conjoncture économique à court terme, attesté par un solde globale d’opinions positif au cours de quatre premiers mois. Fin avril 2018, le solde globale d’opinions s’est amélioré de 0,3 point de pourcentage par rapport au mois précédent, s’établissant à + 17,9%.Ce résultat est tiré principalement par le regain de confiance des chefs d’entreprises évoluant dans les industries manufacturières. Comparé à la période correspondante de l’année 2017, les grands patrons sont très optimistes en ce qui concerne la conjoncture intérieure en 2018.

PESSIMISME DANS LES SERVICES.
Ainsi, les perspectives de l’activité économique au Congo telles que vues par les chefs d’entreprises à fin avril 2018, se présentent comme suit:
Dans la branche «électricité et eau», le redressement observé en avril 2018 après un léger repli témoigne d’une nette appréciation de l’activité dans l’ensemble de ce secteur, sur fond de l’amélioration de la desserte en eau potable suite à l’exécution des certains projets initiés par le Gouvernement de la République appuyé par ses partenaires au développement. Le solde d’opinions s’est établi à + 52,1%, venant de + 43,6% le mois précédent.
Dans les industries manufacturières, la confiance est repartie à la hausse avec un solde redevenu positif, soit + 49,1% en avril contre - 1,2% un mois plus tôt.
Dans les industries extractives, le solde d’opinions demeure positif malgré une légère baisse observée au mois d’avril, passant de +26,7% en mars à +23,6% au cours du mois sous analyse. Par contre, dans le secteur du bâtiment, les opérateurs sont inquiets quant aux perspectives d’une reprise d’activités. Le solde de leurs opinions s’est établi à -40,7% contre -11,9% au mois de mars dernier. Cette situation est expliquée par la baisse des carnets de commandes et la faiblesse de l’utilisation du matériel de construction.
Dans les services, le pessimisme affiché par les chefs d’entreprise depuis le début de l’année s’est accentué au mois sous examen, attesté un solde d’opinions établi à -59,9% contre -33,1% en mars 2018. La persistance de ce pessimisme est attribuable à l’évolution de l’activité jugée défavorable dans la quasi-totalité des sous-branches.
A la deuxième semaine du mois de juin, il s’est observé une décélération du rythme de formation des prix, attestée par un taux d’inflation de 0,025% contre 0,168 % la semaine d’avant, portant le taux d’inflation cumulé annuel à 5,145%. En glissement annuel et en annualisé, le taux d’inflation se situe, respectivement à 39,236% et 11,483% contre un objectif optimal à moyen terme de 7,0%.
Au 15 juin 2018, la balance du Compte Général du Trésor, incluant l’amortissement de la dette, affiche un déficit de CDF 115,7 milliards, résultant des recettes de 141,2 milliards et des dépenses de 256,9 milliards.
Par ailleurs, la situation financière de l’Etat, en cumul annuel, renseigne un excédent de CDF 426,8 milliards. En déduisant l’enveloppe allouée aux dépenses électorales de la CENI chiffrée à CDF 356,5 milliards, le Trésor est excédentaire de 70,3 milliards en cumul annuel.
Les ressources mobilisées au 15 juin 2018 ont atteint CDF 141,2 milliards, dégageant un taux de réalisation de 37,4% de leur prévision mensuelle.
Pour ce qui est de la structure des ressources collectées, les recettes fiscales encadrées par la DGI et la DGDA ont représenté respectivement 41,0% et 40,3% du total, alors que les recettes collectées par la DGRAD n’ont représenté que 18,7% des ressources totales. A la date sous examen, les rubriques «Pétroliers producteurs» et «Dons et autres recettes» n’ont enregistré aucune recette en faveur de l’Etat.
En cumul annuel, les recettes publiques se sont chiffrées à CDF 3.230,3 milliards contre une prévision cumulée de 2.793,3 milliards.
S’agissant des dépenses publiques, intégrant l’amortissement de la dette, prévues à CDF 432,4 milliards, elles se sont établies à CDF 256,9 milliards, soit un taux d’exécution de 59,4% de leur prévision mensuelle.
Comme à l’accoutumée, la composition de ces dépenses reste dominée par les dépenses courantes représentant 82,1% du total, avec un taux d’exécution de 55,8%, alors que les dépenses en capital, quoiqu’en dépassement de leur prévision mensuelle de 556%, n’ont représenté que 12,8% du total.
L’analyse des dépenses courantes reste dominée par le début de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat dont l’enveloppe a représenté 50,1% du total, dégageant un taux d’exécution de 51,1% par rapport au montant programmé.
Concernant les dépenses de fonctionnement des ministères et des institutions politiques ainsi que les subventions, les décaissements effectués ont représenté respectivement 26,9% et 17,4% des dépenses courantes avec des taux d’exécution de 54,6% et 80,6% rapportés à leurs programmations mensuelles.
Par ailleurs, en cumul annuel au 15 juin 2018, les dépenses publiques, en ce compris l’amortissement de la dette, se sont chiffrées à CDF 2.803,7 milliards contre un montant programmé de 2.597,1 milliards de CDF.
Quant aux recettes et dépenses publiques, elles ont progressé de façon similaire. Les recettes publiques sont passées de CDF 33,4 milliards à la première semaine pour s’établir à 107,8 milliards à la deuxième semaine. Cet accroissement est expliqué, principalement par le bon comportement des ressources tirées des impôts et de la fiscalité douanière.
S’agissant de l’évolution des dépenses publiques, chiffrées à CDF 96,4 milliards à la première semaine, elles ont augmenté de 66,5% pour se situer à CDF 256,9 milliards à la fin de la deuxième semaine. Cet accroissement est localisé au niveau des décaissements liés à la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat, de frais de fonctionnement de ministères et institutions ainsi que des subventions.
En outre, l’analyse hebdomadaire du solde des Opérations Financières de l’Etat renseigne l’atténuation du déficit public à la deuxième semaine, passant d’un déficit de CDF 63,0 milliards à la première semaine à un déficit de CDF 52,7 milliards à la semaine sous examen. Cette décélération s’explique essentiellement par une forte mobilisation des ressources, soit une augmentation des recettes de 222,7% d’une semaine à l’autre.
Aux douze premiers jours du mois de juin 2018, l’exécution du Plan de Trésorerie de la Banque Centrale du Congo s’est clôturée par un déficit de CDF 549,0 millions, découlant des encaissements de 8,181 milliards et des décaissements de 8,730 milliards.
En cumul annuel au 12 juin 2018, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit temporaire de CDF 529,0 millions.
Au 14 juin 2018, le marché des changes reste marqué par la poursuite de la stabilité sur ses deux segments. En effet, le CDF a connu une dépréciation de 0,2% et une appréciation de 0,03%, d’une semaine à l’autre, se fixant à CDF 1.624,95 et CDF 1.646,17 le dollar, respectivement à l’interbancaire et au parallèle.
Au 12 juin 2018, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un déficit mensuel de US$ 19,45 millions. En cumul annuel, il s’observe une augmentation nette des devises de US$ 324,83 millions, portant les réserves internationales à US$ 1.168,85 millions, correspondant à 5 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres.
Au 14 juin 2018, la situation monétaire a renseigné une décroissance hebdomadaire de la base monétaire de CDF 4,2 milliards de, la situant à 2.333,12 milliards. Cette baisse est principalement expliquée par la diminution des avoirs extérieurs nets de 32,67 milliards.
Au niveau des composantes, cette régression est localisée au niveau de la circulation fiduciaire de CDF 4,99 milliards.
Au 15 juin 2018, les guichets des prêts à court terme et des facilités permanentes sont restés inactifs toute la semaine.
Pour ce qui est du marché interbancaire, le volume global des transactions reste également fixé à CDF 700,50 milliards.
Au 13 juin 2018, l’encours global des Bons BCC est resté à CDF 10,0 milliards, maintenant l’injection annuelle à CDF 25,0 milliards. Cet encours est constitué des maturités de 7 jours et de 84 jours, en raison de CDF 5,0 milliards.
Au 14 juin 2018, il s’observe une injection nette de la liquidité de CDF 121,9 milliards contre 79,2 milliards programmés, soit un dépassement de CDF 42,7 milliards.
L’analyse de la situation monétaire intégrée provisoire, au 14 juin 2018, révèle que les facteurs autonomes ont injecté de la liquidité à hauteur de CDF 348,7 milliards contre une injection programmée de 321,0 milliards, dégageant un écart de 27,7 milliards. Cette évolution est liée aux injections réalisées par les avoirs extérieurs nets de 516,0 milliards, tandis que les avoirs intérieurs nets ont ponctionné de la liquidité à hauteur de CDF 167,3 milliards.
Les facteurs institutionnels ont ponctionné CDF 226,8 milliards, se situant en-deçà de la programmation attendue de 241,8 milliards, résultant principalement du comportement de la réserve obligatoire et de l’encours de refinancement qui ont ponctionné respectivement CDF 222,7 milliards et 29,1 milliards, tandis que les Bons BeC ont injecté 25,0 milliards.
Au 14 juin 2018, le compte courant des banques a enregistré une hausse de CDF 0,71 milliard, d’une semaine à l’autre, s’établissant à CDF 779,96 milliards.
Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 682,13 milliards, il se dégage un niveau des avoirs libres des banques de 97,83 milliards.
Au 14 juin 2018, les émissions nettes cumulées se sont établies à CDF 95,71 milliards, tenant aux émissions de 224,79 milliards et aux destructions de CDF 129,08 milliards. Les billets recyclés se sont établis à CDF 960,94 milliards dont 64,05% en provinces.

INFLATION DE 0,025% CONTRE 0,168%.
A la deuxième semaine du mois de juin, il s’est observé une décélération du rythme de formation des prix, attestée par un taux d’inflation de 0,025% contre 0,168% la semaine d’avant, portant le taux d’inflation cumulé annuel à 5,145%. En glissement annuel et en annualisé, le taux d’inflation se situe, respectivement à 39,236% et 11,483% contre un objectif optimal à moyen terme de 7,0%.
Au 15 juin 2018, la balance du Compte Général du Trésor, incluant l’amortissement de la dette, affiche un déficit de CDF 115,7 milliards, résultant des recettes de 141,2 milliards et des dépenses de 256,9 milliards. La situation financière de l’Etat, en cumul annuel, renseigne un excédent de CDF 426,8 milliards.
Aux douze premiers jours du mois de juin 2018, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit de CDF 549,0 millions, découlant des encaissements de 8,181 milliards et des décaissements de 8,730 milliards. En cumul annuel, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit temporaire de CDF 529,0 millions.
Au 14 juin 2018, le marché des changes reste marqué par la poursuite de la stabilité sur ses deux segments. En effet, d’une semaine à l’autre, le franc congolais a connu une dépréciation de 0,2% et une appréciation de 0,03%, respectivement à l’interbancaire et au parallèle, se fixant à CDF 1.624,95 et 1.646,17 le dollar.
Au 12 juin 2018, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un déficit mensuel de US$ 19,45 millions. En cumul annuel, il s’observe une augmentation nette des devises de US$ 324,83 millions, portant les réserves internationales à US$ 1.168,85 millions, correspondant à 5 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres.
Au 14 juin 2018, la situation monétaire a renseigné une décroissance hebdomadaire de la base monétaire de 4,2 milliards de CDF, la situant à 2.333,12 milliards. Cette baisse est principalement expliquée par la diminution des avoirs extérieurs nets de 32,67 milliards.
Au niveau des composantes, cette régression est localisée au niveau de la circulation fiduciaire de CDF 4,99 milliards.
Au 13 juin 2018, l’encours global des Bons BCC est resté à 10,0 milliards de CDF, maintenant l’injection annuelle à 25,0 milliards de CDF. Cet encours est constitué des maturités de 7 jours et de 84 jours, à raison de CDF 5,0 milliards chacune.
Au 14 juin 2018, le compte courant des banques a enregistré une hausse de CDF 0,71 milliard, d’une semaine à l’autre, s’établissant à CDF 779,96 milliards. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 682,13 milliards, il se dégage un niveau des avoirs libres des banques de 97,83 milliards.
S’agissant du prix du pétrole, il s’est fixé à US$ 75,90 le baril, soit une baisse de 1,15% par rapport à son prix de la semaine dernière. Depuis le début de l’année 2017, un accord de limitation de la production de l’OPEP et de ses partenaires avait permis aux prix de remonter. Cependant, certains acteurs du marché craignent désormais de voir le marché manquer d’offre en raison de la baisse de la production vénézuélienne et des sanctions américaines contre l’Iran.
Le cours du cuivre s’est établi à US$ 7.201,00 la tonne métrique, soit une hausse hebdomadaire de 0,77%. Cet accroissement est lié à la politique de la Chine concernant les importations des déchets métalliques. En effet, motivées par des préoccupations environnementales et de protection de la santé de la population, les autorités chinoises ont annoncé depuis avril, l’interdiction des importations de ferrailles ne respectant pas un certain seuil d’impureté. Par conséquent, les importations de cuivre ferraillé ont chuté au profit du cuivre raffiné, créant mécaniquement un effet significatif sur les cours. Le prix du cobalt s’est fixé à US$ 93.818,98 la tonne, enregistrant une baisse hebdomadaire de 3,30%. Pour ce qui est de l’or, il s’est situé à US$ 1.299,21 l’once, soit une hausse de 0,14% d’une semaine à l’autre.
Au 14 juin 2018, les cours du riz, du blé et du maïs se sont situés à 12,31 cts/boisseau, 517,25 cts/boisseau et US$ 133,46 la tonne. D’une semaine à l’autre, le cours du riz a enregistré une hausse de 9,72%. Par contre, les cours du blé et du maïs ont affiché des baisses respectives de 4,96% et 3,52%, sur fond d’inquiétudes étreignant les courtiers suite à une éventuelle guerre commerciale entre les états-Unis et la Chine. En effet, plusieurs analystes de la presse au niveau mondial ont relayé des informations selon lesquelles l’administration américaine pourrait annoncer des taxes douanières accrues sur plusieurs milliards de dollars de en provenance de la Chine. Au 15 juin 2018, le cours de change euro-dollar a baissé de 1,16 le dollar américain contre 1,18 une semaine auparavant, en réaction à l’annonce de la BCE, Banque centrale européenne, à l’issue de son Conseil des gouverneurs, de maintenir ses taux d’intérêt à leur niveau les plus bas jusqu’à la fin de l’été 2019.
S’agissant de l’économie mondiale, notons qu’à l’issue d’une réunion avec des représentants de haut niveau des cinq Institutions économiques et financières internationales (Berlin, 11 juin), la Chancelière allemande Angela Merkel a exhorté les participants à plus de coopération multilatérale pour garantir un développement économique mondial durable et ce, dans un contexte marqué par la montée des mesures protectionnistes. Aussi, elle a invité les gouvernements à agir rapidement afin de tirer profit de l’environnement économique mondial favorable.
En effet, le FMI, Fonds monétaire international, prévoit une légère hausse de la croissance économique mondiale à 3,9% pour 2018 et 2019 contre 3,8% en 2017, tirée par le dynamisme de l’activité dans les économies avancées, sur fond de la mise en œuvre des politiques monétaire et budgétaire accommodantes.
Pour sa part, l’OIT, Organisation internationale du Travail, table sur une légère baisse du taux de chômage mondial à 5,5% en 2018. De son côté, l’OMC, Organisation mondiale du Commerce, prévoit une croissance du volume des échanges de marchandises de 4,4 % en 2018, bien qu’une poursuite de l’escalade des politiques restrictives pour le commerce pourrait conduire à la baisse ces estimations. Outre le multilatéralisme et le libre-échange, cette réunion a également porté sur le développement économique en Afrique et sur l’initiative «Compact with Africa» du G20, d’où la participation cette année de la Banque africaine de développement (BAD). A ce propos, il a été relevé que les objectifs de développement du Programme 2030 seraient réalisables pour le continent africain.
Dans la zone euro, la BCE, Banque centrale européenne a, à l’issue de son Conseil des gouverneurs, revu à la hausse ses prévisions d’inflation. En effet, la BCE table sur une hausse des prix légèrement inférieur à la cible de 2,0%, soit à 1,7% en 2018 contre une prévision initiale de 1,4% en mars dernier. Cette hausse est alimentée principalement par le relèvement des prix du pétrole depuis près d’un an couplé au repli de la monnaie unique (l’euro) face au dollar américain.
Une tendance analogue devrait également s’observé au cours des deux prochaines années, avec un taux d’inflation estimé à 1,7% en 2019 et 2020, soit un niveau qui correspond à la première estimation de mars 2018.
Elle a, par contre, baissé ses prévisions de la croissance économique et table sur un taux de croissance de 2,1% contre 2,4% prévu en mars. Pour Président de la BCE, les derniers indicateurs économiques disponibles et les résultats des enquêtes sont plus faibles mais demeurent cohérents avec la poursuite d’une croissance économique solide et généralisée.
Par ailleurs, la BCE mettra un terme avec son programme de rachats d’actifs en décembre 2018, en les ramenant à 15 milliards d’euro en septembre prochain contre 30,0 milliards actuellement, pour s’estomper en décembre 2018. Toutefois, la Banque centrale a laissé ses taux directeurs inchangés, le taux du refinancement à 0% et le taux de facilité de dépôt à -0,4% jusqu’à la fin de l’été 2019 et ce, en raison de la vigueur de l’économie de la zone mais également suite aux des incertitudes croissantes sur fond de tensions commerciales entre l’Europe, la Chine et les Etats-Unis.


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