- jeu, 01/02/2018 - 03:53
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Au moins trois cultes dans la Capitale pour Ya Tshitshi. Son décès à Bruxelles - il y a un an, le 1er février 2017 - n’a réuni ni sa famille biologique, ni sa famille politique. Tshisekediste, le Premier ministre, Bruno Tshibala Nzenzhe, organise ce jeudi 1 février à 15h00, une messe en mémoire d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, à l’Eglise Notre Dame de Fatima à la Gombe.
Tshisekediste lui aussi, le fils Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a, lui, choisi, la Cathédrale Nord Dame du Congo à Lingwala pour se souvenir de cette «date historique». Jean-Marc Kabund-A-Kabun, son secrétaire général, l’a annoncé par communiqué, expliquant qu’aussitôt, un cocktail sera offert au siège de l’UDPS, 11 ème rue Limete Résidentiel.
Un troisième culte organisé celui-là par un autre Tshisekediste, Valentin Mubake dans une cathédrale à Lemba.
DANS UN FUNERARIUM.
Selon le communiqué signé par le Dr. Tharcisse Loseke Nembalemba, ancien vice-ministre aux Finances, aujourd’hui «président délégué de l’Udps-Tshibala», les autres forces politiques de la nation sont conviées à ce culte. Pour le camp Tshibala, c’est la meilleure façon de se souvenir, de rendre hommage à un homme qui a milité toute sa vie pour l’instauration de la démocratie dans notre pays.
Décédé le 1 février 2017, Tshisekedi reste dans un funérarium à Bruxelles après débats et polémique sans fin entre le Gouvernement, la la famille biologique et la famille politique portant sur des modalités de l’organisation de ses funérailles. Selon Augustin Kabuya, porte- parole de l’UDPS-Limete, «le gouvernement n’est pas de bonne foi. Ce dernier nous a tourné en bourrique. Qu’on nous brandisse le document dans lequel nous avons conditionné le rapatriement de la dépouille mortelle d’Étienne Tshisekedi à la nomination de son fils, Félix Tshisekedi comme Premier ministre». Puis: «Comment peut- on entrer en guerre contre un corps sans vie?».
ALUNGA MBUWA.