- sam, 15/09/2012 - 10:00
Intox et fausses Infos couvrent des unes de presse.
Ils doivent avoir mangé du... Sinon comment expliquer qu’ils se soient mis en tête d’écrire et de publier des telles excentricités - loin de tout professionnalisme - et... que jamais un apprenti journaliste n’aurait pu coucher! Et pour quel but? Un jour, ils annoncent un réaménagement ministériel, un autre un chambardement, puis - comme ça leur passe par la tête! - un revers au FMI...
Puis: «La machine gouvernementale en panne. L’Exécutif national bat de l’aile». Puis: «Il y a une crise latente au sein du gouvernement. Il faut craindre le pire. Et, peut-être un arrêt brusque du fonctionnement de l’appareil de l’Etat»!
LE SOFT INTERNATIONAL N°1188 DATE VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2012
GROGNE? VOUS AVEZ VU GROGNE? OU DONC?
Et le roman d’insanités et d’incongruités est loin de prendre fin - incroyable!
«Les surdoués se battent comme des diables dans un bénitier et leurs limites ne peuvent plus passer inaperçues dans l’opinion publique. Au fil des mois, la grogne gagne chaque jour davantage tous les secteurs de la vie nationale». L’avez-vous vue la grogne?
«Puis, plus grave, les ministres ont fait savoir que le premier d’entre eux a instauré de manière insidieuse un régime présidentiel à la Primature. Le Premier ministre a accaparé tous les pouvoirs, ne laissant aucune initiative à ses collaborateurs, pourtant responsables attitrés de leurs départements respectifs. Tous les dossiers se traitent et se règlent autour du Premier ministre».
Quel ministre? Nul n’en a entendu parler...
Puis: «L’homme se fait une haute idée de ses compétences au point d’ignorer ou de minimiser celles des autres. L’on n’est pas loin du début d’un pouvoir totalitaire qui ne dit pas son nom»...
Incroyable! Incroyable!
Comment a-t-on pu rabibocher un tel roman sans allur, ni beauté? Pourquoi? Beaucoup en savent quelque chose et sont prêts à témoigner...
Membre du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle. Autorité Morale du Parti pour l’Action, P.A., Ministre des Postes,
Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, a tenté de cerner la question lors d’une conférence de presse en son cabinet de travail jeudi 13 septembre.
UN COMMUNIQUE OFFICIEL NON EQUIVOQUE.
Kin-kiey se rappelle: «Les mêmes médias qui, avec force, annonçaient, à la veille de la célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance, l’impossible atteinte du Point d’achèvement et qui ne se sont jamais excusés auprès de leur public abusé et, tout en se disant des Nationalistes, ont toujours douté de la capacité d’une élite nationale aguerrie à relever des défis réels et à renverser la vapeur».
De son côté, le ministre délégué en charge des Finances, Patrice Kitebi Kibol Mvul, a publié jeudi 13 septembre dans la soirée un communiqué officiel non équivoque.
POINT D’INQUIETUDE A SE FAIRE.
«La poursuite des efforts accomplis permettra (...) à la République Démocratique du Congo d’achever, pour la première fois de son histoire, un programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international. A ce jour, les efforts de gestion budgétaire réalisés par le Gouvernement ont permis de maintenir l’environnement macroéconomique stable, gage de l’amélioration durable du pouvoir d’achat de la population (...).
A la lecture de ce qui précède, il n’y a donc point d’inquiétude à se faire quant au sort du Programme et à la détermination du Gouvernement à satisfaire aux conditions pour la conclusion des quatrième et cinquième revues». «Depuis décembre 2009, le Gouvernement exécute un second Programme économique qui bénéficie de l’appui du Fonds monétaire International au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant de 346,45 millions de DTS, soit l’équivalent de 512,36 millions de dollars américains, décaissables en six tranches. L’accès à ces crédits, en appui à la balance des paiements, est conditionné par la réalisation d’un certain nombre de critères quantitatifs et la poursuite d’une série de réformes économiques et structurelles amorcées depuis 2001.
«A ce jour, la République Démocratique du Congo a bénéficié du décaissement de quatre tranches de la FEC, à la suite de la conclusion très satisfaisante des trois premières revues. Pour mémoire, la troisième revue est même intervenue sans débat au Conseil d’Administration du FMI». «Le Ministre des Finances, de qui relève le suivi et l’évaluation des programmes économiques conclus avec les institutions financières internationales, tient à rassurer l’opinion publiques de la ferme volonté du Gouvernement à accomplir toutes les conditions résiduelles pour la conclusion des quatrième et cinquième revues».