Les mesures d’encadrement font bondir la masse monétaire à près de CDF 2.000 milliards
  • ven, 09/02/2018 - 06:36

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
La révision du code minier est toujours peu appéciée par les minings qui font grise mine.
Avec près de 2.000 milliards, la masse monétaire du pays connaît une hausse hebdomadaire continue suite aux mesures d’encadrement économique bien que le secteur minier fasse grise mine avec la révision du Code minier et le renforcement des mesures d’application des dispositions de la réglementation de change initiés par le Gouvernement tout comme dans le secteur des services frappé par le pessimisme attribuable à une appréciation des firmes ainsi qu’à des prévisions très pessimistes à la fois de l’activité propre des firmes et, dans une plus large mesure, de la demande générale du marché.

Pour le troisième mois consécutif, les chefs d’entreprises se sont montrés de moins en moins confiants sur l’évolution de la conjoncture économique au Congo. En effet, en décembre 2017, le solde global brut de leurs opinions a chuté de nouveau à - 14,3 % après s’être fléchi à - 8,0% au mois de novembre dernier. Cette évolution défavorable du solde d’opinions au cours de la période sous analyse est attribuable principalement à des facteurs internes, lesquels ont affecté essentiellement les secteurs des mines, de la construction et des services. Les perspectives dans différents secteurs d’activités se présentent comme suit. Les Industries Extractives sont restées marquées par une certaine morosité, laquelle s’est traduite par une baisse sensible du solde d’opinions, qui est passé de - 5,7% en novembre, à - 15,9% en décembre 2017.
Cette perte consécutive de confiance affichée par les miniers reste expliquée principalement par les appréhensions que ressentent ces derniers en rapport avec la révision du Code minier et le renforcement des mesures d’application des dispositions de la réglementation de change initiés par le Gouvernement.
Aussi, les activités de Construction restent affectées au fil de ces deux derniers mois suite aux conditions climatiques peu favorables induites par une forte pluviométrie, laquelle a induit un ralentissement du rythme de travail au niveau de divers chantiers. S’étant plus ou moins redressé à - 14,3% en octobre 2017, ce solde s’est, en effet, détérioré à - 47,7% en novembre avant de s’enliser à - 61,6% au cours de la période sous examen.
S’agissant des Services, le pessimisme, qui s’était atténué en novembre, est reparti à la hausse avec un solde d’opinions qui s’est replié à - 55,6%, revenant de - 10,7% un mois auparavant.
Cette situation est attribuable à une appréciation ainsi qu’à des prévisions très pessimistes à la fois de l’activité propre des firmes et, dans une plus large mesure, de la demande générale du marché. Par contre, les opérateurs de la branche «Electricité et Eau» se sont, pour leur part, montrés plus confiants quant à l’amélioration de la conjoncture, ainsi qu’en témoigne leur solde d’opinions qui s’est consolidé à +45,9%, à la suite d’une hausse à + 8,6% enregistré en novembre 2017.
Ce redressement consécutif pourrait être attribuable aux travaux d’amélioration de la capacité de production et de transport de l’eau et de l’énergie électrique.

EVOLUTION DES PRIX INTERIEURS.
Dans le même sens, le secteur des Industries Manufacturières, a noté un fort regain d’optimisme. En décembre 2017, le solde d’opinion des entrepreneurs dans ce secteur s’est nettement redressé jusqu’à se situer à +11,5%, après s’être fléchi à - 9,1%, le mois précédent.
À la première semaine du mois de février 2018, l’indice hebdomadaire des prix à la consommation a fixé le taux d’inflation à 0,41% contre 0,32% une semaine avant, portant le cumul annuel à 1,791%. En annualisé et en glissement annuel, le taux d’inflation s’est établi respectivement à 20,28% et 54,46% face à un objectif de moyen terme de 7,0%. A fin janvier 2018, l’exécution mensuelle du Plan de Trésorerie du secteur public s’est clôturée avec un excédent de 11,5 milliards de CDF. Les recettes se sont établies à 433,1 milliards de CDF alors que les dépenses ont atteint 421,6 milliards.
Ce résultat tient du bon comportement des ressources mobilisées par les régies financières en raison notamment de la petite échéance fiscale où les petites et moyennes entreprises paient 60,0% au titre de l’acompte provisionnel de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits (IBP), et de la montée de cours des matières premières, intéressant l’économie congolaise, sur le marché international.
Par ailleurs, aux deux premiers jours de ce mois de février, la situation financière de l’Etat renseigne un déficit de 8,6 milliards de CDF, traduit par les recettes de l’ordre de 0,9 milliard et des dépenses 14,0 milliards.
Les ressources mobilisées durant le mois de janvier 2018 se sont chiffrées à 433,1 milliards de CDF, en accroissement de 48,0% par rapport à la même période de l’année passée avec un dépassement de 13,8% par rapport à leur prévision.
La composition des ressources mobilisées, à la date sous revue, reste dominée par les recettes fiscales.
La DGI et la DGDA ont contribué respectivement à concurrence de 48,7% et 30,8% dans l’ensemble des recettes. S’agissant des recettes non fiscales encadrées par la DGRAD, elles ont représenté 17,5% du total. Concernant la rubrique «pétroliers producteurs», elle n’a contribué qu’à concurrence de 3,0%.
En comparant la composition des recettes du mois de janvier de l’année en cours à celles de la même période de l’année précédente, il se dégage un accroissement dans toutes les rubriques à l’exception de celle de «Dons et autres». En effet, les recettes collectées par la DGDA et la DGI ont affiché des accroissements respectifs de 34,1% et de 58,5%. Quant à celles localisées dans les rubriques «Pétroliers producteurs» ainsi que celles mobilisées par la DGRAD, elles ont augmenté remarquablement de 24,0% et de 78,7%.
S’agissant des dépenses intégrant l’amortissement de la dette, elles se sont chiffrées à 421,6 milliards de CDF contre 286,7 milliards en janvier 2017, soit une progression de 47,1%. Rapportées à leur programmation mensuelle, il s’observe un dépassement de12,5%.
La composition de ces dépenses est restée dominée par les dépenses courantes représentant 84,7% du total avec un taux d’exécution de 111,7%; alors que celles en capital, bien qu’en dépassement de 68,8% comparativement à leur prévision n’ont représenté que 1,6% du total de dépenses.
En ce qui concerne la structure de dépenses courante il faudra signaler la prédominance des charges relatives aux salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat dont la part a été de 58,5% dans les dépenses courantes et 49,5% de l’enveloppe totale de dépenses publiques. Quant aux frais de fonctionnement des ministères ainsi que des institutions politiques, ils ont connu des dépassements respectifs de 97,0% et 85,9% rapportés à leurs programmations mensuelles. Elles ont représenté respectivement 11,7% et 8,8% de l’ensemble de dépenses intégrant l’amortissement de la dette. L’évolution des opérations financières de l’Etat en hebdomadaire au cours du mois de janvier de l’année en cours a été similaire à celle des mois antérieurs de l’année 2017. La mobilisation hebdomadaire des recettes publiques au cours du mois sous analyse a évolué en progression durant les trois premières semaines, atteignant le pic à la troisième semaine du mois, se chiffrant à 176,1 milliards de CDF dont 73,2% étaient composées de recettes collectées par la DGI. Pendant les deux dernières semaines, les. recettes ont baissé sensiblement comparativement à leur pic se situant pratiquement à sa moitié.
Quant à l’évolution des dépenses du Trésor public, elle n’a pas beaucoup divergé de celle des recettes. En effet, elles ont progressé durant les quatre premières semaines du mois pour atteindre leur point culminant à la quatrième semaine, soit 191,0 milliards de CDF, consécutif à la paie des agents et fonctionnaires de l’État durant cette semaine, laquelle a représenté 71,2% de dépenses hebdomadaires de la quatrième semaine. À la dernière semaine, les dépenses ont sensiblement baissé de plus de la moitié, soit de 53,7%. Tout compte fait, les opérations financières de l’Etat durant tout le mois de janvier 2018 se sont clôturées par un excédent. Par ailleurs, l’évolution hebdomadaire du solde du Compte Général du Trésor a renseigné deux déficits et trois excédents. En effet, la quatrième semaine a enregistré un profond déficit de 98,5 milliards de CDF, lequel a été comblé par les excédents de la troisième ainsi que de la deuxième semaine. Cette évolution montre bel et bien l’effort du Gouvernement à rompre avec des déficits publics en infra-mensuel afin de faire disparaître la surchauffe sur les marchés de change ainsi que ceux de biens et services.

SECTEUR MONETAIRE.
Au 1er février 2018, la situation monétaire a renseigné une hausse hebdomadaire de la masse monétaire de 15,47 milliards de CDF par rapport à la semaine précédente, atteignant un niveau de 1.967,16 milliards. La progression de cet agrégat est expliquée essentiellement par l’accroissement des avoirs intérieurs nets de 37,93 milliards de CDF alors que les avoirs extérieurs nets ont connu une régression de 22,46 milliards.
Au niveau des composantes, cette augmentation de la base monétaire est localisée principalement au niveau de la circulation fiduciaire à hauteur de 19,00 milliards de CDP alors que les dépôts des banques ont connu une diminution de 3,54 milliards de CDF.
Au 25 janvier, l’encours sur le guichet des prêts à court terme est nul tandis que les facilités permanentes n’ont encore enregistré aucune opération. Pour ce qui est du marché interbancaire, les opérations d’un import de 6,0 milliards de CDF ont été effectuées au cours de la quatrième semaine au taux de 18,4%. En cumul annuel, le volume des transactions a atteint 50,0 milliards de CDF. Au 31 janvier 2018, l’encours global des Bons BCC s’est établi à 45,0 milliards de CDF, à concurrence de 30,0 milliards pour la maturité de 7 jours, de 10,0 milliards pour celle de 28 jours ainsi que 5,0 milliards pour les 84 jours, dégageant une ponction annuelle de 10,0 milliards de CDF.
Il importe de noter que la maturité de 84 jours a été relancée le 24 janvier courant dans la perspective de jauger le comportement du marché face aux anticipations de la dépréciation de la monnaie nationale par les banques commerciales. De ce fait, il a été observé que les banques commerciales ont apporté un montant de 15,0 milliards de CDF contre une fourchette d’appel d’offre maximale de 5,0 milliards de CDF. Ce résultat atteste la restauration de la confiance des banques à l’instrument et à une conjoncture qui serait marquée, à long terme, par une légère dépréciation de la monnaie et/ou une inflation maîtrisée..
Au 1er février 2018, le compte courant des banques a baissé, d’une semaine à l’autre, de 3,54 milliards de CDF, se situant à 573,53 milliards de CDF. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 459,46 milliards de CDF, il se dégage un niveau excédentaire des avoirs libres des banques de 114,07 milliards de CDF.
Au 31 janvier 2017, les émissions nettes cumulées se sont établies à - 7,24 milliards, tenant aux émissions de 10,58 milliards et aux destructions de 17,82 milliards de CDF. Les billets recyclés se sont établis à 224,43 milliards de CDF dont 66,15% en provinces.
À fin décembre 2017, les dépôts de la clientèle des banques se sont accrus de 9,11% par rapport à fin décembre 2016, s’établissant à 3.725,27 millions de USD. S’agissant des dépôts en monnaie nationale, ces derniers sont passés à 378,66 millions de USD à fin décembre 2017 contre 506,68 millions à fin 2016, accusant une décroissance de 25,27%. Cette diminution est attribuable à l’effet dépréciation de la monnaie nationale. Quant aux dépôts en monnaies étrangères, il convient de relever que l’accroissement enregistré, entre fin 2017 et fin 2016, s’est établi à 15,11%.
Pour ce qui est des dépôts de la clientèle par provenance, il s’observe des accroissements au niveau des ménages et des entreprises publiques respectivement de 35,28% et de 10,61% en décembre 2017 par rapport à fin décembre 2016.
A fin décembre 2017, les crédits bruts à la clientèle ont connu une régression de 10,23% par rapport au niveau de décembre 2016.
S’agissant des crédits par monnaies, ils se sont décrus respectivement de 32,31% en monnaie nationale et 7,84% en monnaies étrangères. Cette situation est expliquée par l’effet dépréciation de la monnaie nationale.
économie mondiale
Dans son rapport mensuel de janvier 2018, publié le 1er février courant, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) indique que l’Indice FAO des produits alimentaires s’est stabilisé à son niveau de décembre 2017, s’établissant en moyenne à 169,5 points, en raison du raffermissement des prix des céréales et des huiles végétales contrebalancé par la faiblesse des prix des produits laitiers et du sucre. Comparé à la période correspondante de 2017, il s’observe un recul de 3,0%.
Pour rappel, l’Indice FAO est un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l’évolution des prix des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux.
Dans la zone euro, les estimations de la croissance publiées par l’Office européen des statistiques (Eurostat), le 30 janvier 2018, révèlent une consolidation de l’activité dans la zone en 2017, attestée par une progression de 0,6% au dernier trimestre 2017. En rythme annuel, le produit intérieur brut (PIB) a progressé: de 2,5%, soit son niveau le plus élevé depuis 2010, sur fond de la reprise de la croissance mondiale conjuguée à l’augmentation du commerce mondial.
Cette tendance devrait également se poursuivre en 2018 avec un taux de croissance estimé de 2,1%. Il convient de souligner que cette reprise s’est également traduite par une réduction du taux de chômage, s’établissant à 8,7%, d’après les estimations de novembre 2017.
Aux États-Unis, le Comité de Politique monétaire de la Fed a maintenu inchangé le dispositif de sa politique monétaire, en raison de l’amélioration notable du marché de l’emploi, la hausse des dépenses des ménages et d’investissements. En effet, le principal taux directeur est demeuré dans la fourchette de 1,25% -1,50%. Par ailleurs, la Fed s’est dite optimiste quant à l’évolution des prix intérieurs autour de son objectif de moyen terme de 2%.
En Chine, le Bureau national des statistiques renseigne une hausse plus rapide de l’activité dans le secteur non manufacturier en janvier 2018. En effet, l’Indice des directeurs d’achat du secteur non manufacturier s’est situé à 55,3 contre 55,0 et 54,6, respectivement le mois précédent et à ta période correspondante de 2017. O’aucuns estiment que cette situation traduit ta reprise cyclique de l’économie chinoise.
En Afrique du Sud, les chiffres publiés par la South African Revenue Service (SARS) révèlent une amélioration du commerce en 2017, en Afrique du Sud, attestée par un excédent de 15,7 milliards de Rands au mois de décembre, expliquée par la baisse des importations de plusieurs catégories de biens. En outre, l’Institution souligne une évolution positive de la balance commerciale en 2017, affichant un surplus de 80,6 milliards de Rands contre seulement 1,1 milliard un an plus tôt. Au 1er février 2018, les cours des produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière distincte.
Au 1er février 2018, le prix du baril a affiché une baisse hebdomadaire de 0,6%, se situant à 69,81 USD le baril tenant principalement suite aux estimations à la hausse des réserves américaines.
Au 1er février 2018, le cours du cuivre a enregistré une hausse hebdomadaire de 2,8%, se fixant à 7.100,00 USD la tonne. Cette hausse du cours fait suite au bon comportement de la demande chinoise.
Au 1er février 2018, te cours de l’or a enregistré une baisse de 1,4%, d’une semaine à l’autre, se fixant à 1.344,90 USD. Concernant le cours du cobalt, il s’est maintenu
à 82.229,58 USD la tonne.
Au 1er février 2018, le cours du blé et celui du maïs ont enregistré de hausses respectives de 3,8% et 1,7%, s’établissant respectivement à 451,00 Cts/boisseau et 136,03 USD la tonne. La hausse du cours du blé fait suite notamment aux inquiétudes sur la qualité des récoltes du blé d’hiver sujette à des conditions météorologiques non: favorables à la culture.

CROISSANCE ATTENDUE.
Au 2 février 2018, le cours de change euro-dollar s’est stabilisé autour de 1,24 le dollar américain, d’une semaine à l’autre, avec une tendance à la hausse de l’euro dans un marché marqué par la publication de bons indicateurs dans la zone euro.
Sur base des réalisations de production à fin septembre, la croissance du PIB réel en 2017 devrait progresser de 3,5% contre une réalisation de 2,4% en 2016.
Au niveau de l’offre, le secteur primaire serait le principal moteur de la croissance, avec une contribution de 2,1 points contre 0,4 point de pourcentage l’année dernière. Cette amélioration provient de l’accroissement du rythme de l’activité dans la branche «Extraction» (7,1% contre une décroissance de 0,7% une année plus tôt), dont la contribution à la croissance s’est établie à 1,79 point de pourcentage contre - 0,2 point de pourcentage en 2016, suite à l’augmentation de la production de principaux produits miniers (cuivre, cobalt, or et pétrole), consécutive à l’embellie des cours sur le marché mondial.
Le secteur tertiaire viendrait en deuxième position, avec une contribution à la croissance de 1,0 point en 2017, après 1,7 point de pourcentage une année plus tôt, consécutive à la baisse des activités dans la branche «Transports et télécommunication» qui serait estimée à 1,7% après 3,5% en 2016, celle de «Commerce» à 4,4% revenant de 6,4%, celle de «autres services hors Administration Publique» à 1,7% contre 3,1%, celle de «Services Administration Publique» à - 0,9% après 3,9%. Quant au secteur secondaire, la contribution à la croissance de ce secteur est ressortie à 0,81 point de pourcentage, soit 0,4 point de pourcentage de plus par rapport au niveau de l’année précédente, suite à l’amélioration des activités dans la branche «Bâtiments et travaux» avec une contribution de 0,52 point contre - 0,7point sur base de l’entrée en production de deux cimenteries.
Selon l’approche du PIB par la dépense, la croissance serait essentiellement tirée par la demande extérieure nette, avec une contribution de 3,2 points de pourcentage contre 1,4 point une année plus tôt. Cette évolution est consécutive au bon comportement des exportations des biens, lesquelles ont indiqué une contribution de 1,2 point, essentiellement pour les produits miniers.
En ce qui concerne les importations, elles connaîtraient une détérioration en 2017, avec une contribution négative de 1,7 point contre - 1,6 point en 2016. Cette évolution porterait à 1,3 point la contribution des importations des biens, tandis pour les importations des services la contribution est de - 3,0 points. Quant à la demande intérieure, elle a accusé un ralentissement de sa progression, soit; 0,3% contre 0,9% l’année dernière, essentiellement obérée par la consommation finale tant publique que privée, laquelle a accusé une contribution négative de 1,03 point.
Pour les dépenses de consommation du secteur public, leur contribution dans la croissance serait de - 2,82 points.
Par contre, la contribution du secteur privé a été de 1,79 point. Quant aux investissements bruts, la contribution dans la croissance serait de 1,4 point contre - 0,1 point l’année précédente, en raison notamment de l’augmentation des investissements privés. Parallèlement, les investissements publics ont continué à peser négativement à la croissance pour une contribution de - 1,1 point contre - 0,3 point, suite à la détérioration des activités notamment dans les BTP à la défaveur de la poursuite de l’exécution de programmes de construction et modernisation d’infrastructures.


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