- ven, 18/01/2013 - 17:07
Du résultat réalisé grâce au leadership et à la gouvernance d’un homme, le président Joseph Kabila Kabange, pour qui comptent le résultat et l’efficacité.
De passage à Bruxelles, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba a débattu de la question, dans un hôtel de la place, avec des représentants des médias.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | 1ERE ED. N° 1210 | LE 14 JANVIER 2013.
De passage en Belgique pour une visite privée, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a réuni pendant trois jours du 4 au 7 janvier 2013 dans un salon privé de l’hôtel Conrad de Bruxelles des groupes de journalistes de la presse anglo-saxonne, flamande et française, de l’audiovisuel, des agences de presse et de la presse écrite.
L’avenir des télécommunications en République démocratique du Congo, l’économie et la politique nationale ont été au centre de trois jours de rencontre entre le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Tryphon Kin-kiey Mulumba, et la presse internationale à Bruxelles à l’ex-hôtel Conrad tout récemment passé au puissant groupe hôtelier allemand Steigenberger Hotels and Resorts.
Lors de la rencontre d’ouverture vendredi 4 janvier, le ministre a indiqué qu’à ce jour, le pays compte 17 millions d’abonnés au téléphone mobile.
La R-dC vient d’enregistrer un nouvel opérateur mobile, un major du secteur, France Télécom Orange et compte passer dans quelques années à plus de 30 millions d’abonnés.
Le pays étant un carrefour naturel dans le domaine des télécommunications, l’objectif est de tourner la page au statut de trou noir qui est le sien aujourd’hui, qui bloque son développement et celui du Continent.
A court terme, le ministre Kin-kiey a annoncé «dans deux mois et au plus tard à la mi-mars» le basculement du pays dans le haut débit avec la connexion à la fibre internationale du consortium WACS grâce à l’utilisation de la fibre optique.
A l’ouest - soit dans la zone Bas-Congo et ville de Kinshasa - la commercialisation de la fibre va être possible; des études sont faites et pourraient bientôt aboutir pour la zone Sud, à savoir la province du Katanga.
Le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba a aussi annoncé le lancement de la deuxième phase de la fibre Kinshasa-Kasumbalesa.
Il a enfin révélé que des pourparlers sont engagés avec la firme allemande Siemens pour l’informatisation et la modernisation des services publics de l’Etat. Il a expliqué qu’en termes de recettes non fiscales au budget de l’Etat, les télécommunications, qui connaissent un véritable boom au Congo, «viennent désormais en deuxième position juste après les mines». Mais les mines étant épuisables, l’objectif du ministre est de faire demain des télécommunications le premier secteur générateur des recettes.
Pour ce faire, il faut lutter contre la fraude, a-t-il expliqué, le pays est en passe de mettre en place un dispositif de contrôle du trafic des appels internationaux entrants avec le concours d’un consortium franco-américain Agilis International et Entreprise Télecom.
REJET TOTAL DES REBELLIONS.
Abordant la question de la rébellion du Mouvement du 23-Mars, qui affecte la province du Nord-Kivu, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba a affirmé qu’aujourd’hui en RDC, il existe un «rejet fort, total et unanime», par tous les partis politiques, des rébellions, notamment celle du M-23, «une rébellion que rien n’explique ni ne justifie».
Concernant principalement le M-23, le ministre congolais a écarté comme explication toute «revendication identitaire», faisant savoir sur 29 membres, le Gouvernement congolais compte trois membres issus de la communauté rwandophone dans un pays qui comprend plus de 400 tribus. La présence de cette communauté est également forte au sein des forces armées congolaises.
Il a affirmé que la guerre menée par le M-23 contre la République «ressoude le sentiment national face à l’adversité». M. Kin-kiey a saisi l’occasion pour exprimer un «sentiment de reconnaissance» à l’égard de tous les pays qui ont apporté leur soutien à la R-dC, confrontée à la guerre dans sa partie orientale. Il s’agit notamment de l’Allemagne, de la Belgique, de la France, du Royaume Uni, des Etats-Unis, du Congo Brazzaville, de l’Afrique du Sud, de l’Angola et généralement des pays membres de la SADC.
D’autre part, a expliqué M. Kin-kiey, la R-dC fait figure d’exemple en Afrique, en termes de démocratie et le président Joseph Kabila Kabange est «décidé à renforcer le système démocratique».
LEADERSHIP ET GOUVERNANCE
Le Chef de l’Etat poursuit une politique de cohésion nationale et de consensus, a-t-il fait valoir.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que sur le plan macroéconomique, le Congo se redresse. Le taux de croissance, actuellement de 7,2% pourrait atteindre 8,4% en 2013.
Le taux de change du Franc congolais - la monnaie du pays - est stable - celui de fin décembre est le même qu’il y a trois ans, d’où la montée de confiance des opérateurs économiques -, le taux d’inflation est de 2% et les réserves de change permettent de faire tourner le commerce pendant six mois quand il y a quelques années, sous Mobutu, on en était à des jours d’importation.
Tous ces résultats sont réalisés grâce au leadership et à la gouvernance du président Joseph Kabila Kabange, un homme pour qui comptent le résultat et donc l’efficacité.
M. Kin-kiey a enfin affirmé que la politique de bancarisation des salaires des fonctionnaires, y compris ceux des militaires, des policiers et des enseignants, se poursuit avec satisfaction.
Avec les agences