- jeu, 26/09/2019 - 16:16
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1468|MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2019.
Ni eau, ni électricité dans le quartier de Binza-Telecoms. Et cela dure depuis des semaines, des mois. Déjà! Dans ce quartier des Télécoms, à Binza-UPN, dans la jadis commune huppée de Ngaliema, sur les hauteurs de la Capitale, pas une maison n’a ni eau, ni électricité et cela dure depuis plusieurs mois! Comment expliquer une telle situation?
LES 100 JOURS.
On savait les entreprises publiques de fourniture de services de base aux populations à l’agonie. On n’imaginait pas qu’elles l’étaient à ce point... Où sont passés les fonds débloqués pour le programme des premiers 100 jours du Président de la République? Dans le quartier des Télécoms, à Binza-UPN, les habitants qui le peuvent se font fournir des hectolitres d’eau par des services de fourniture d’eau puisée dans des puits forés à travers la ville. Seule façon de survivre. Quant à l’électricité, les maisons sont de nuit toutes noires sauf celles qui peuvent se permettre de faire des dépenses pour faire fonctionner au mazout des groupes électrogènes... Il est vrai que depuis des décennies, la société d’Etat Régideso dont la fière tour à plusieurs étages, boulevard du 30 juin, a si failli dans le service que le système de forage d’eau est la recette miracle de résilience trouvée par certains - une infime minorité des gens. Quant à l’électricité, aucun choix sauf se précipiter dans la chambre à coucher à la nuit tombée dans la longue et insupportable attente de la lueur du jour. Les enfants qui étudient peuvent se mettre à la bougie ou à la lampe tempête. Kinshasa retournée aux années Enfer?
Vivement la privatisation annoncée pleine et entière. Une décision courageuse qui participerait du changement de l’image de marque du pays...
D. DADEI.