- sam, 12/12/2020 - 11:31
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1510|VENDREDI 11 DECEMBRE 2020.
Le Front Commun pour le Congo FCC et son parti phare PPRD avaient trop sous-estimé la capacité de rebond du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ils ont multiplié calculs et pièges. En février 2019, le Président fit part de sa décision de nommer une mission d’information avant d’être mis devant un fait accompli. Lisez la déclaration-révélation ci-après faite à Kinshasa lundi 7 décembre par le IIIème Homme Historique du Cap pour le Changement, CACH, le Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba.
«Les conclusions du Président de la République portées dimanche 06 mars 2020 à la connaissance du Congo et du monde remettent la pendule à l’heure.
Sans dévoiler des secrets d’Etat, en février 2019, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était décidé de nommer une mission d’information pour identifier une coalition gouvernementale et m’avait fait l’honneur, à moi, de m’en faire part, devant témoin, lors d’une audience à la Cité de l’UA dans le cadre du CACH, de cette option et de sa composition.
Le Président de la République, Chef de l’Etat voulait avancer dans cette voie constitutionnelle prévue par l’art. 7, al. 2 lorsqu’il fut surpris par une initiative qui s’apparente à un passage en force de la part du FCC rendue publique le 06 mars 2019 recommandant, par communiqué de presse, après des soit-disants travaux ayant eu lieu du 04 au 06 mars 2019, au Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange - Autorité Morale du FCC et président de la République honoraire - « d’accomplir les devoirs de sa charge permettant au Chef de l’Etat de procéder à la désignation du Formateur du Gouvernement et au Président de la République de nommer diligemment le Formateur du Gouvernement» alors que ni le PPRD comme parti politique, ni nul autre parti, n’avait aucune majorité à l’Assemblée nationale.
C’est ce communiqué qui, pour la toute première fois, déclarait que les deux plateformes avaient « de manière documentée » identifié cette majorité au Parlement, qui avait créé cette fameuse coalition FCC-CACH, en écrivant que ces deux plateformes guère constitutionnellement reconnues « avaient affirmé (lors de ces travaux du 04 au 06 mars) leur volonté de gouverner ensemble dans le cadre d’une coalition gouvernementale ». Il s’avère que les FCC étaient sinon inquiets du moins fous de rage après qu’ils eurent eu vent de ce projet présidentiel.
L’identification d’une majorité parlementaire partageant la vision forte du Président de la République aurait évité au pays d’aboutir au gâchis auquel nous sommes aujourd’hui confrontés et à deux années perdues. Il faut noter que ces calculs et pièges qui ont émaillé les deux années de vie de ce couple, ne pouvaient en aucune manière permettre la poursuite de cette expérience.
Tout en regrettant la fin de CACH dont je suis historiquement le troisième homme, je m’empresse de saluer sans la moindre réserve cette option levée par SEM le Président de la République, Chef de l’Etat dont c’est parfaitement le devoir constitutionnel : sauver la Nation Congo et son Peuple.
Kinshasa, lundi 07 décembre 2020».
Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba.
IIIème Homme Historique de Cap pour le Changement, CACH, en abrégé.