- lun, 28/04/2014 - 16:20
Resserré comme cela ne s’était jamais produit dans ce pays (28 ministres de plein exercice) ainsi que l’avait promis le Premier ministre, nommé dix jours plus tôt, le 18 avril, le Gouvernement de la République au grand complet fut annoncé le 28 avril 2012 dans la soirée, un samedi, au jt de la Rtnc, fut unanimement salué dans le pays et dans le monde comme formé d’experts - spécialistes, technocrates, techno-politiques rompus à la tâche - à l’image du Chef du Gouvernement. Des hommes et des femmes dont beaucoup peu connus du grand public, passés avec succès au casting, examinés au scanner depuis des mois voire des années pour certains et triés sur le volet.
Au total, chacun de ces ministres partait avec les faveurs du pronostic et pouvait être considéré, écrivait ici même ce journal, comme un doué sinon un surdoué dans son domaine. Des personnes qui ne venaient pas apprendre du métier, des personnes qui connaissaient déjà le métier, l’ont achevé voire parachevé.
Deux ans plus tard, si les critiques ne manquent pas, le résultat - le bilan - est là, flatteur que ne s’empêchera pas de présenter au pays le Premier ministre Matata, lui qui, pour recruter un collaborateur, s’adresse à un bureau de recrutement et soumet son cabinet, mensuellement à l’examen et à la notation d’un bureau externe pour être sûr de son efficacité optimale. La note, assure-t-on, n’a jamais été en deçà de 75%. Signe que les équipes travaillent à plein régime.
