- mar, 23/03/2021 - 21:42
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1522|MARDI 23 MARS 2021.
Avait-il craint d’être mapé et pourquoi et directement conduit en cellule à la prison centrale de Makala où il serait accueilli par ses victimes ou d’être retenu plus que d’habitude par le magistrat qui l’a invité, puis, convoqué et qu’il ne souhaite pas rencontrer pour rien au monde en face, et donc, humilié par lui car ayant de petites bisbilles ?
Quels risques aurait-il pu courir qui justifie l’étonnante cavale du plus puissant patron des services secrets du Congo sous Kabila - le redoutable maître espion Kalev Mutondo depuis Seti Yale des années Mobutu ?
RESPONSABILITE PERSONNELLE.
Comment un homme habitué à interroger a-t-il craint une comparution devant un magistrat dans un contexte de liberté, de démocratie et, disons, d’indépendance de la justice?
Certes, d’anciens détenus l’accusent de tortures, de détentions arbitraires, de traitements inhumains ou dégradants voire de tentative d’assassinat. Ce qui est grave. Et très grave. Mais existe-t-il des preuves? Si oui, s’agit-il d’un procès dirigé contre un homme et en quoi sa responsabilité personnelle, individuelle est-elle engagée ou s’agit-il (au cas où les accusations seraient probantes) d’un procès du régime Kabila, donc de l’État congolais?
A l’heure des tribunaux médiatiques - des réseaux sociaux - le stress peut envahir quiconque mais la cabale, le refus de comparution ne le met-il pas dans une situation plus grave dès lors que le refus de comparaître devant son juge naturel est prohibé par l’article 5 du Code de procédure pénale?
En même temps, il faut souhaiter une procédure régulière dès lors que ceux qui sont appelés à exercer ces fonctions incarnent peut-être plus que quiconque l’État dès lors que la paix passe par une certaine connaissance de dossiers sales. Sait-on pourquoi l’Amérique sécurise ses hommes au front, ceux de la CIA, du FBI, etc.
D. DADEI.