KINSHASA, PARIS, BRUXELLES. Le Soft International N°1645 | MARDI 23 SEPTEMBRE 2025 |
Une liste de cinq pages. Pas moins. Ce dont la plate-forme aéroportuaire internationale de N'djili a besoin pour tourner plus au moins correctement en attendant que le rêve voit le jour.

Après les Chinois, les Français, les Qataris, les Turques, ce sont les Américains qui s'activent sur la piste de N'djili avec la firme Skidmore, Owings et Merrill, SOM qui promet d'investir jusqu'à 570 millions de $US avec comme maître d’ouvrage une société holding Infrarose.

De quels matériels l'Aéroport International de N'djili a besoin pour se mettre à niveau et aux normes internationales acceptables et éviter des dysfonctionnements dans le domaine par exemple de fourniture d'énergie avec des coupures courantes d'électricité par la Snél, de celui de balisage lumineux, la commutation, le froid, les télécoms, les réseaux informatiques, les navaids (Navigational Aids, matériel d'aide à la navigation, signal, de marqueurs ou d'équipement de guidage qui aide le voyageur à la navigation) où on note des pannes, d'absence de pièces de rechange et d'entretien, etc. ?
Dans la fourniture de l'énergie électrique, l'aéroport recherche des groupes électrogènes de 630 KVA ou en priorité un groupe électrogène et des accessoires pour alimenter le parking public et l'espace Rotonde aérogare nationale qui sont des zones non secourues en cas de coupure d'électricité.
Les onduleurs de l'aéroport demandent à être remplacés ou à être réparés. De même, les installations électriques de l'aérogare modulaire et de l'aérogare nationale et les inverseurs des sources d'énergie qui posent problème. Même constat pour les pompes hydrophores et les pompes forage. Un nouveau puits de forage de 90 mètres de profondeur est requis d'urgence à N'djili. Quant aux groupes électrogènes, les machines de convoyage des bagages, les carroussels, les lampes projecteurs des tarmacs, etc., sont eux aussi à remplacer.

TOUT À REMPLACER OU À RÉPÀRER.
Quid du balisage lumineux ? Problème d'alimentation en énergie électrique, l'insuffisance des balises portatives, le déficit de matériels de recharge, le réseau de terre du balisage lumineux en défectuosité ? Ou les voies de circulation, des feux d'obstacles de manches à air, la délocalisation des télécommandes.
«Des sources sûres d'énergie électrique sont requises pour l'alimentation sans faille du système de balisage lumineux», réclame le département technique de l'aéroport de N'djili qui cherche des calkits qui permettrait à la plateforme de disposer de 246 balises, plus d'une centaine de batteries pour les calkits, des lampes, des cartes électroniques, des régulateurs, des transformateurs, des connecteurs primaires, des câbles secondaires, un écran tactile pour la tour de contrôle. Outre l'éclairage des manches à air à réhabiliter. Qu'en est-il de la commutation? La sonorisation à la Rotonde et à l'aérogare modulaire demande à être réhabilitée et deux machines Rapiscans 620XR à réparer, les moteurs des portes automatiques à remplacer. Côté froid, nombre d'équipements sont soit à remplacer, soit à entretenir, soit à renforcer.
Le système des télécoms requiert un entretien général de ses équipements en vétusté et urgence de remplacer les chaînes radios (pupitre de contrôle et accessoires) tout comme les appareils Motorolla pour les Cobus, les ambulances et les véhicules sécurité.
ALUNGA MBUWA.