- ven, 01/11/2019 - 01:02
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1469|VENDREDI 1ER NOVEMBRE 2019.
Son garde du corps a ouvert le feu sur un homme - un médecin directeur - un ministre de Kinshasa était détenu jeudi à l’auditorat militaire. Le ministre en charge de la Sécurité Dolly Makambo Nawezi a vu l’un de ses policiers commis à sa garde abattre le directeur du centre médical Vijana suite à un conflit foncier. La justice avait condamné le centre médical pour occupation illégale, face au refus de l’hôpital situé dans la commune de Lingwala d’évacuer les lieux, le ministre s’est fait rendre justice. Le Président de l’Assemblée provinciale Godé Mpoy veut laisser la justice faire son travail. «Après, nous, Assemblée provinciale, nous allons tout faire pour que les responsabilités soient établies. Quel que soit le problème, vous ne pouvez pas abattre cet administrateur qui travaille pour le bonheur des Kinois». Mpoy confirme le jugement rendu contre l’hôpital mais «on annule un jugement par un autre jugement». En une semaine, deux civils ont été froidement abattus par des policiers. A la PNC, on attribue cela à des «cas isolés, les agents de police appartiennent à une police de proximité».
ALUNGA MBUWA.