- lun, 13/10/2014 - 02:43
L’hymne interprété par notre Mamu, avec l’énorme talent qu’on lui connaît, fait repartir les braises qui paraissaient aller à l’extinction.
Accueil délirant au dévoilement au Salon Lubumbashi du GHK de l’hymne Kabila Désir, envoûtante sinon ensorcelante mélodie interprétée par la Mamu Nationale, Tshala Muana, sur des paroles du Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba et du secrétaire national en charge des Stratégies du Parti pour l’Action, Paul-Faustin Diankenda. Une production de Tryphon Kin-kiey Mulumba.
«Quand vous y mettez de votre cœur et de votre foi, le résultat est au rendez-vous». Un anonyme dans l’assistance a ces mots. Or, précisément, dans l’opération Kabila Désir, houspillée par de savants esprits dans certains salons kinois, c’est le cœur et la foi qui explosent. Lors de la présentation de son Comité vendredi 10 octobre au Salon Lubumbashi au GHK, le président de l’Asbl, dit brièvement des mots émouvants, rappelle le climat d’hostilité qui l’accompagne quand il débarque à Bruxelles pour le lancement à l’international de l’Asbl. C’est au lendemain du passage à tabac à Washington d’un compatriote «combattant» de l’opposition qui s’était approché trop du quartier haute sécurité de l’hôtel où séjournait Joseph Kabila Kabange lors de son avant-dernière visite américaine. Redoutant le pire, la réaction du cordon sécuritaire est sans appel.
Coup de tête ici, coup de pied là, la mastodonte de haut en cape en treillis armé s’écroule. L’homme tente de se redresser. Impossible, il s’écroule. Troisième tentative infructueuse. Ivre de coups, le compatriote a été inexorablement mis KO.
UN CRI DE CŒUR DES CONGOLAIS.
Appelée à la rescousse par un riverain, la police washingtonienne constate les dégâts, fait venir une ambulance! Le film mis sur les réseaux sociaux fait un buzz. Les combattants jurent de venger leur martyre et promettent d’écorcher vif le premier Kabiliste qui s’aventurerait sur une plate-forme européenne ou américaine. Ils promettent un autodafé...
Or, Tryphon Kin-kiey Mulumba a promis de faire l’annonce à Bruxelles de son Asbl. De partout, il est strictement déconseillé. On lui demande d’arrêter cette provocation... De ne pas faire le casse-cou! Kin-kiey ne recule pas. Il ne reculera pas. Dans une salle des fêtes pleine comme un œuf de l’ambassade, rue Marie de Bourgogne, faute de places assises, le protocole refuse du monde. Mais des compatriotes parviennent à s’engouffrer. La salle ne respire pas. Ils resteront debout trois heures. Envie du Congo.
Mis K.O, les «combattants» postent sur You Tube un bien maigre exploit. Quatre ou cinq derniers des Mohicans s’épuisent, montrent des Congolaises et des Congolais qu’ils tentent de dissuader, les houspillent d’injures. Une maman prête à en découdre: «Qui êtes-vous? Vous me payez mon loyer, vous?»
De continuer son chemin vers la conférence de Marie de Bourgogne! Il n’y a pas des Congolais qui ont envie de Kabila, dites-vous? Ils seraient tétanisés, vaincus par l’effroyable déluge de mensonges et des excès de verbe! Qu’a fait Kabila pour qu’il ait droit à un tel lynchage?
Kabila Désir est le cri de cœur - cri de révolte - des Congolais décomplexés. C’est aux millions de Congolais qui ne peuvent s’exprimer - habités par la peur? - que s’adresse l’Asbl et que l’Asbl veut fédérer, convaincue que jamais ce pays n’a eu à sa tête un homme aussi visionnaire que Kabila Fils. L’hymne interprété par notre Mamu, avec l’énorme talent qu’on lui connaît, fait repartir les braises qui paraissaient aller à l’extinction...
T. MATOTU.