- ven, 06/10/2017 - 13:48
US$ 18 MILLIONS, YVES CUYPERS RÉALISE LE RÉSULTAT
LE PLUS ÉLEVÉ DES 15 DERNIÈRES ANNÉES DE CETTE BANQUE
Entrée en scène sur tapis rouge débordant à la chaussée toute proche hérissé de part en part de petites lampes de jardin qui vous mettent en ambiance; hôtesses d’accueil en uniforme à l’éclatant sourire tout congolais; petit verre de vin blanc et rouge de bienvenue portés sur de petits plateaux étincelants mais Champagne promis et jurés en fin de soirée dans deux heures à ceux des convives qui gentiment protestent de ne pas l’avoir eu à l’arrivée; temps de rassemblement ou moment d’échange convivial avant la montée des marches et, là, au 1er étage de ce Sultani Hôtel, une salle féerique aux mille couleurs introuvable.
Nul doute, les images de ce mercredi 4 octobre 2017 recréées par la BCDC - cette banque de l’Eléphant qui se proclame de bâtisseurs d’avenirs, portent une touche des spectacles les plus sublimes...
EVACUER LES PLUMITIFS.
Et, comme à son accoutumée, Yves Cuypers, Président du Comité de
Direction et Directeur Général, maître des céans de cette soirée Rapport Annuel 2017, mêlant au bel accent belge wallon un humour tranchant à son irrésistible parler vrai, a tenu, comme en hors d’œuvre, à expédier un petit compte à quelques plumitifs congolais, au grand bonheur des convives parfois éraflés, un site en ligne qui s’essaie à l’écriture de presse, a cru voir sa «BCDC sur la voie de la BIAC» au simple fait que quelques ordres de paiement en CDF n’auraient pas été effectués du fait d’un «simple problème de liquidités» sans que cela n’engage d’aucune manière la responsabilité ou n’affecte la crédibilité de la banque commerciale dans un contexte instable connu et sans ces apprentis ne se soucient d’aucune manière de venir au préalable frapper à la porte de la banque comme cela aurait dû être le cas pour la bonne information. «Heureusement, il y a des journalistes sérieux présents ce soir dans cette salle». Ouf! Pas avant d’avoir cité JA s’alarmant dans un texte mis en ligne sur une dérégulation fétide des médias arrivée avec la Toile qui pousse à la médiocrité de la presse en ligne. «Plongée dans les poubelles de l’info du Web africain», un titre qui dit tout...
L’une des perles de ce texte qui épluche le site congolais 24pronews.com? «En Afrique, si Internet a permis à la liberté d’informer de progresser, cette révolution virtuelle a aussi contribué à la prolifération de journalistes autoproclamés, à la déontologie douteuse, qui disséminent rumeurs et fake news». Sauf que l’inventeur de «Fake News» est un Américain et porte le nom de Donald Trump, @POTUS pour la Toile! Il n’a jamais mis les pieds en Afrique. Du moins depuis qu’il est The President Of The United States Of America...
On retient de cette Soirée Rapport Annuel 2016 au Sultani que l’ex-BCZ est et reste, aujourd’hui comme hier, à l’image de l’éléphant, son animal totem, la grande puissance, la force tranquille, et, par-dessus tout, LA banque de référence par excellence, qui est et reste la plus soucieuse du respect de la loi bancaire édictée par la Banque Centrale du Congo; s’acquitte religieusement, chaque année, à la date échue, et, spécialement, pour la troisième année consécutive, de cette obligation légale de publier son rapport IFRS (suivant les normes comptables internationales). Que la BCDC, est-ce nécessaire de la rappeler, «a été la première banque à publier son rapport IFRS en 2014 en RDC». En clair, en établissant et en publiant un rapport annuel «obligatoire pour toute SA (...), destiné à informer les actionnaires sur l’activité de la société au cours de l’exercice social passé», la BCDC joue la parfaite transparence.
Et si, en l’espèce, il y avait encore le moindre doute, son patron Yves Cuypers, cet ancien BNP PariBas FortIs Banque, appelé en mission impossible au chevet de l’ex-Belgolaise déjà condamnée, la banque de la Cantersteen, n’est-il pas, au titre de Président de l’ACB, la très précieuse Association congolaise des banques, le patron des patrons des banques et doit, de ce fait, prêcher par l’exemple? Les plumitifs qui pullulent sur la Toile au point de susciter quelques coups de téléphone perplexes cherchant à être rassurés, pourront réécrire leur histoire mais qu’importe, à la BCDC, circulez, il n’y a rien à voir.
Celle qui est la première institution bancaire commerciale à s’installer dès 1909 dans le pays continue à faire du chiffre d’affaires et à dégager du bénéfice en plusieurs centaines de milliards de CDF (plusieurs millions de US$) quand le nombre de banques dans le pays va malheureusement se rétrécissant passant ces dernières années de 22 à 15, signe d’un contexte non propice. Le moins que l’on puisse dire...
HEUREUX ET FIER.
Mais ceci n’a pas empêché et nullement le conseil d’administration présidé par le Congolais Pascal Kinduelu Lumbu comprenant Saad Bendidi, Georges Buse Falay, Pierre Chevalier, Daniel Cuylits, Marceline Kaozi Fatuma, Victor Kasongo Shomary, Baudouin Lemaire, etc., d’approuver le programme d’»élargissement du réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national et le maintien d’une politique de crédit appropriée aux besoins de financement de l’économie congolaise».
Signe là aussi - message sans frais aux plumitifs - de l’incontestable santé financière de la BCDC.
Face à près de 300 de ses clients (corporates, PME et salariés d’entreprises), membres du conseil d’administration et du comité de direction, délégués commerciaux, etc., Yves Cuypers brosse l’environnement de l’exercice 2016, présente les comptes de la banque, le projet de lancement de la Liège Kinshasa Management School, commente les notions de taux d’intérêt.
Non sans convaincre, il explique que «dans un contexte instable», sa banque a choisi de suivre «un cycle d’activités inversé à celui que connaissait l’économie congolaise». Aussi, au second semestre 2016, la BCDC a «amélioré significativement sa marge d’intérêt du fait de nouvelles opérations de crédit auprès d’opérateurs traditionnels aux profils de risques acceptables (mines et énergie en particulier) qui ont exprimé le besoin de financements».
Du coup, «l’excédent de trésorerie s’est accru avec une trésorerie supérieure à US$ 200 millions à la fin juillet à US$ 300 millions au second semestre». Au final, l’exercice 2016 s’est clôturé avec un résultat avant impôt de US$ 18 millions, après impôt de US$ 11 millions. Jamais depuis les dernières 15 années, la BCDC n’avait été aussi performante... En clair, souligne, heureux et fier Yves Cuypers, «c’est le résultat le plus élevé (enregistré par la BCDC) depuis les 15 dernières années». Sur les US$ 11 millions de résultat net, les opérations de change ont contribué à ce dernier pour US$ 5 millions. Conclusion de Yves Cuypers qui a mérité un standing ovation: «La BCDC a pleinement profité conjoncturellement d’une volatilité des opérations de change qui a généré un résultat additionnel important. La banque, ses actionnaires et l’Etat congolais s’en satisfont bien entendu». Que les plumitifs congolais l’entendent et l’entendent parfaitement...
D. Dadei.